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À un cheveu de la retraite après 60 ans de carrière

Publié le 27 décembre 2018 à 16:38, modifié le 27 décembre 2018 à 16:38

Par: CIMTCHAU

Wilfrid Gendron coupe cheveux et barbes depuis plus de 60 ans. Le propriétaire de son propre salon de barbier depuis 55 ans, accrochera officiellement ses ciseaux samedi prochain. Le choix n’a pas été facile, mais disons que le moment était bien choisi.

« J’aurais des taxes à payer à la Ville si je continue. Ça fait que tout va être réglé», a expliqué Wilfrid Gendron, lui qui faisait référence au compte de taxes commerciales qu’il doit payer chaque année pour son commerce situé sur la 4e avenue à La Pocatière.

Depuis 1963, il est installé dans sa ville natale, à La Pocatière. Des clients ont décidé de le suivre après son déménagement.

«J’ai des gens de Saint-Jean-Port-Joli que je les ai depuis 1963 qui viennent ici», a-t-il répondu.

Le secret de la fidélité de sa clientèle demeure une relation de confiance qu’il a su bâtir au fil des ans.

«Ce ne sont pas des clients que j’ai ici, ce sont des amis depuis le temps», a philosophé M. Gendron.

À 77 ans, Wilfrid Gendron, conserve un lot de souvenirs. Les coupes de cheveux à 35 sous ou encore la taille de barbe à 10 cents ne sont que des exemples.

Il y a plusieurs choses qui sont demeurés semblables, notamment les demandes de ses clients.

« Ça se ressemble parce que j’ai une clientèle assidue, puis c’est toujours les mêmes clients. Des coupes de cheveux spéciaux comme on dit, eux autres ils n’en voulaient pas», a-t-il tenu à expliquer.

Toutefois, bien moins de gens viennent pour se faire raser la barbe, ce qui était courant à l’époque. Comme quoi les modes changent au fil des années.

S’il a coupé les cheveux de plusieurs milliers de personnes durant sa carrière, un individu a marqué le barbier de profession.

«J’ai un monsieur qui est mort l’année passée, il est mort à 104 ans, puis je m’en occupais depuis que j’étais ici, j’allais le voir à tous les jours, puis il traversait, puis il faisait mes commissions. Je l’appelais mon gérant», a-t-il renchérit.

Après 60 ans d’expérience comme barbier dans la région, Wilfrid Gendron, ira rejoindre sa conjointe à la retraite. Elle qui étonnement, pratiquait également le métier de coiffeuse.