« C’était un rêve. J’ai toujours regardé le marathon de Boston à la télévision, chaque printemps. Le plus vieux marathon au monde », admet la marathonien, Hervé Leblanc.

Le 14 avril dernier, Hervé Leblanc fêtait son 80e anniversaire. Et le lendemain, il le célébrait aux côtés de 32 000 coureurs alors qu’il a pris part au mythique marathon de Boston. Une expérience qu’il n’est pas près d’oublier.

« Il y a toujours à peu près un million de personnes qui claquent des mains et ça crie fort fort fort fort tout le temps. C’est ça qui est le fun. Quand on arrive au centre-ville de Boston, les derniers kilomètres, c’est capoté », se remémore-t-il.

Après 4h39 d’efforts soutenus, Hervé Leblanc a été le 5e et le seul québécois de sa catégorie à franchir la ligne d’arrivée sous le regard admiratif de ses proches. Mais pour s’y rendre, ses souliers de course ont dû parcourir plus d’un mile.

« Moi, je suis vraiment technique quand j’embarque dans quelques choses. J’ai un plan d’entraînement que je suis à la lettre. C’est de 4 à 5 jours par semaine. Environ 45-50 km par semaine. Ce n’est pas beaucoup beaucoup mais c’est très bien pour moi », explique Hervé Leblanc.

Hervé Leblanc est la preuve vivante que quand on veut, on peut. Pour lui, la course à pied est un moyen de joindre l’utile à l’agréable.

« Rester en forme, de rester en santé. C’est important pour moi. Pour que toutes les articulations fonctionnent bien. Je suis en pleine santé encore. On verra plus tard, on ne sait jamais. Mais j’en profite tout le temps. Je suis bien ! », conclu l’octogénaire.