Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

400 citoyens s’opposent au regroupement de DSL

Publié le 17 octobre 2019 à 15:43, modifié le 17 octobre 2019 à 15:52

Par: CIMTCHAU

Le projet d’étude de faisabilité au sujet d’un regroupement de trois DSL du Madawaska se bute à une vive opposition. Une pétition de plus de 400 signatures a été présentée lors d’une séance d’information hier soir.

Deux femmes demandent l’abandon des démarches pour un possible regroupement de trois DSL. En moins d’une semaine, elles ont obtenu l’appui de quelques centaines de citoyens. «Je sentais que je ne pouvais pas être d’accord de la façon que ça se passait. Donc j’ai décidé de faire une pétition», affirme Diane Volpé.

Le document demande aussi la dissolution du comité actuel pour manque de transparence et de bonne foi. «On n’était pas d’accord, il manque beaucoup d’informations, on pose des questions, on ne peut pas avoir de réponses», partage Lisa Volpé.

«Ma question était ce qu’il va y avoir sur l’étude. Qui va faire l’étude et ça, on ne pouvait pas le savoir. J’imagine qu’il y a un agenda caché derrière tout cela et moi je n’aime pas jouer à la cachette», confie Diane Volpé.

Le président du DSL de Saint-Jacques nie l’existence d’un comité formel de regroupement. Il dit qu’il s’agit plutôt d’une table ronde. «Le comité local n’a pas réponse à donner, ce n’est pas lui qui a les réponses. Nous autres on est le lien entre la population et le ministre, si on ne fait pas ce travail, il n’y en a pas de communication», explique Jules Bossé.

Il reste convaincu que la réalisation d’une étude de faisabilité est la meilleure façon de répondre aux préoccupations des gens. Il estime que les citoyens ont été mal informés dans ce dossier. «Les gens se sont fait dire, ce qu’on nous rapporte, c’est qu’il fallait signer parce que vos taxes vont augmenter et c’est pour une fusion. C’est complètement à côté du chemin», assure M. Bossé.

La décision finale à savoir si l’étude ira de l’avant ou non est maintenant entre les mains du ministre des Gouvernements locaux.