Marc-André Tourigny n’a plus besoin de présentation. Celui qui en est à sa 8e saison à Rivière-du-Loup était loin de penser qu’il allait, un jour, jouer dans la Ligue nord-américaine.

«les 3L m’ont appelé à un moment donné et moi dans ma tête c’était clair que je ne pouvais pas jouer dans cette ligue-là, je pensais me faire arracher la tête et finalement d’un match à l’autre j’ai réussi à m’établir.», a noté le #18 des 3L.

Avant de s’établir ici, le #18 a joué quatre saisons en Europe, dont une, en Espagne… Il y a du hockey en Espagne?

«Je voulais aller l’essayer et je suis allé pour l’expérience de vie, et je le regrette aucunement, je suis arrivé là-bas dépayser comme 1000, je ne parlais pas espagnol, mais ça été une super belle expérience.», a mentionné le sympathique attaquant.

Mais avant de faire sa marque en Europe et avec les 3L, Tourigny a toujours dû prouver qu’il avait sa place malgré son petit gabarit.

«Oui, mais j’ai passé ma carrière à me battre avec ça, en fait c’est une source de motivation quand même.», a-t-il dit.

Il en a vécu des choses à Rivière-du-Loup depuis 8 ans, et en tête de liste, se retrouve la conquête du championnat.

«En fait, ce sont mes plus beaux moments de hockey, c’est pour ça que je reviens années après année pour revivre ça une autre fois, l’ambiance qu’il y avait dans les séries c’était indescriptible, on a encore un bon groupe de vétéran qui était là à l’époque et qui sont encore là aujourd’hui, qui veulent juste terminer avec une dernière coupe et se retirer après.», a souligné le centre, Tourigny.

Justement, le vétéran songe sérieusement à accrocher ses patins à la fin de la présente saison.

«Possiblement terminé après la saison, je vais souffler mes 34e bougies au printemps donc c’est pas mal un dernier tour de piste, mais ça fait deux fois que je dis ça… Donc, on verra.», a-t-il avec un air songeur.

Si c’est le cas, celui qu’on surnomme «TOO» pourra avoir le sentiment d’avoir TOUT accompli avec les 3L.