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3L EXPRESS : Samuel Thibault, fermier la semaine et défenseur le week-end

Publié le 6 décembre 2022 à 18:25, modifié le 8 décembre 2022 à 14:00

Par: William Boivin

Dans ce segment 3L Express, découvrez un nouveau défenseur qui a un parcours tout aussi fascinant sur la glace que dans la vie. Samuel Thibault fait ses débuts à Rivière-du-Loup et dans la Ligue nord-américaine, cette année. Il a atteint le niveau inférieur à la LNH tout en ne restant jamais bien loin de la ferme familiale.

Après cinq saisons passées aux États-Unis dans la ECHL, Samuel Thibault est de retour chez lui pour s’occuper de la ferme familiale.

«J’ai toujours travaillé sur la ferme depuis que je suis petit et chaque fois que j’avais un moment libre, j’allais aider mon père sur la ferme. Maintenant, je suis rendu au point où je veux prendre la relève et c’est quelque chose qui me tient à cœur et c’est rendu ma passion.»

Dirais-tu que ton travail sur la ferme t’a aidé éventuellement à être un meilleur joueur de hockey sur glace ?

«Oui! Car l’éthique de travail ne vient pas comme ça, mon père me l’a toujours éduqué. Les gens me disaient toujours que je me levais tôt. Mon intensité et mon style, ça vient de ça, ça fait en sorte le joueur que je suis en ce moment. Je suis convaincu de ça et je suis content. Sans ce côté travaillant, je ne pense pas avoir été aussi loin dans le hockey.»

Es-tu fier de ce que tu as accompli sur la glace et de ce que tu as encore accompli ?

«Oui, vraiment! Je ne pensais pas aller aussi haut au hockey et j’ai eu une belle carrière, j’aurai vraiment aimé aller plus loin. Mais, à un moment donné, tu te rends compte qu’il n’y a pas juste ça dans la vie.»

À quel moment ça a fait partie de ton style de jeu d’amener un aspect robustesse ?

«Avec ma grandeur et ma grosseur, je n’ai pas eu le choix de l’amener dans mon jeu. Je suis un gars discipliné qui travaille fort, donc dans les coins de la patinoire, je me dois de travailler fort et gagner mes batailles.»

Qu’est-ce qui est le plus gratifiant pour Samuel Thibault, une mise en échec ou compter un but ?

«Une mise en échec! Je ne suis pas un compteur et je ne veux pas l’être! Moi, je carbure à bloquer des tirs et faire des bonnes mises en échec. Les buts pour moi, je mets ça de côté et je laisse ça aux autres, mais c’est sûr qu’une fois de temps en temps, c’est le fun d’en faire un et surtout que je suis dû, en ce moment!», conclut-il en riant.

Samuel Thibault est un fermier la semaine et un défenseur des 3L le week-end.