Il avoue que ce fût un changement de passer de la vie de hockeyeur à temps plein à travailleur : «Une adaptation, ça c’est sûr, des fois le dimanche je suis magané, mais c’est vraiment plaisant comme niveau.»

Mais, il était prêt à faire ce grand saut après avoir joué aux quatre coins de la planète hockey.

«Je me considère chanceux, j’ai joué à de belles places avec de belles expériences. J’ai eu la chance d’évoluer un peu partout, avec de bonnes équipes et de belles villes. Quand tu regardes ça, j’ai joué 10 ans professionnels et je retiens juste de belles expériences.»

Au sommet de la liste, il place son séjour en Grande-Bretagne.

«J’ai adoré l’Angleterre, on a eu de belles saisons. En gagnant des championnats de la ligue, c’était vraiment une expérience marquante.»

Dans le vestiaire, il y avait une dispute amicale concernant la boisson matinale.

«C’est divisé. Il y avait une gang de thé et l’autre gang de café. Les nord-américains buvaient du café et les anglais le thé, des fois on leur disait qu’un café c’était meilleur, mais ça ne passait pas toujours!»

Le colosse arrière a aussi pris part au camp d’entraînement principal du Canadien en 2016.

«Mes amis et ma famille ont pu venir me voir pratiquer et à partir du camp, j’ai été chanceux de signer un contrat avec l’organisation dans la Ligue américaine. D’avoir un déjeuner avec Jeff Petry, ce n’était pas plate, mettons! C’était plaisant de voir comment se préparent les pros.»

Maintenant, il porte le chapeau de représentant des ventes durant la semaine.

«C’est une opportunité qui est venue, et je n’aurais jamais pensé devenir un vendeur, mais tout est bien tombé et j’aime bien ça! Quelle est sa plus grande qualité comme vendeur? Mon charisme, je dirais!»

Mais, ça ne l’empêche pas de se dédier à la cause des 3L.

«On veut être compétitif tous les matchs, offrir une belle prestation aux amateurs et se donner une chance de gagner, ça c’est sûr!»