«Mon père pour moi c’était tout. C’était mon meilleur ami, mon héros, mon mentor», a mentionné Francis Meilleur d’entrée de jeu au sujet de son père.

Le 28 août dernier, après 4 ans et demi de combat contre la maladie d’Alzheimer, le père de Francis Meilleur s’est éteint à l’âge de 72 ans.

«Tout ce que je fais dans la vie en ce moment je pense toujours à lui», a ajouté le défenseur de 28 ans.

3 ans après le début de la maladie, le défenseur a dû prendre la dure décision de le placer dans un CHSLD.

«Voir son père dans une place comme ça, un CHSLD. Tu te dis que tu travailles toute ta vie pour finir dans une place de même. À chaque fois que j’allais le voir, puis on s’en allait. Quand on se retournait pour le regarder, on le voyait dans la fenêtre, puis il ne voulait pas qu’on s’en aille. À chaque fois ça me brisait le coeur», a-t-il ajouté avec un brin d’émotions dans sa voix.

«La dernière fois que tu as vu ton père avant qu’il décède, il t’a reconnu. Je pense que c’est un beau souvenir que tu vas retenir de tout ça?»

«Exactement, il avait de la misère à reconnaître ses proches et sa famille. Ça arrivait qu’il ne reconnaissait personne du tout, il avait des bonnes et des mauvaises journées. La dernière fois que je suis allé le voir en vie il m’a reconnu. Il m’a regardé avec de gros yeux avec un gros sourire dans le visage. Il m’a pris la main et il me l’a serré fort même s’il était faible. Je sais qu’il était content que je sois là, c’est le souvenir que je retiens le plus de mon père.», a conclut le défenseur des 3L.