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3L Express : La conciliation hockey et religion de Benjamin Rubin

Publié le 19 février 2020 à 18:30, modifié le 19 février 2020 à 17:02

Par: CIMTCHAU

L’attaquant des 3L Benjamin Rubin est loin d’avoir eu le même développement que les autres joueurs de hockey dans sa jeunesse. Pratiquant la religion juive, Rubin devait régulièrement rater des rencontres les fins de semaine et à certains moments de l’année en raison de fêtes religieuses. Mais à 18 ans, il a pris une décision difficile afin de concilier le sport et la religion. Il nous en parle cette semaine à 3L Express.

Benjamin Rubin est l’un des rares joueurs juifs à avoir évolué à un haut niveau au hockey. Le sabbat l’empêchait de jouer au hockey entre la tombée de la nuit le vendredi à celle du samedi. Après une première saison dans la LHJMQ à 17 ans, où il a été limité à 29 matchs, il a décidé de faire un dur compromis, en laissant de côté en partie cette restriction, pour disputer le plus de rencontres possibles.

«Je suis fier d’avoir pu jouer à un niveau de hockey avec les restrictions que j’avais en raison de ma religion. Je n’avais pas le même développement que les autres joueurs, mais j’ai quand même été capable de jouer dans la meilleure ligue junior à l’âge de 17 ans sans avoir le meilleur développement que les autres joueurs», raconte celui qui a joué 85 matchs de saisons régulière dans la LHJMQ.

«Je faisais tout ce que je pouvais faire sans jouer les vendredis et les samedis. Le samedi soir, lorsque les journées étaient plus courtes durant l’hiver, mon père faisait tout en son possible pour m’amener au match de hockey et même si c’était seulement pour jouer la moitié de la rencontre. Même si j’avais la restriction de ne pas jouer, mon père m’a beaucoup aidé à me trouver de la classe et me développer », a-t-il souligné, alors que Rubin et son père partageait une forte passion pour le hockey.

«C’était difficile de faire un et l’autre en même temps. Même aujourd’hui quand je joue les fins de semaine, je continue à faire mes prières et à croire en Dieu. C’est ça qui est vraiment le plus important pour moi», a expliqué Rubin pour clore l’entrevue.