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3L Express : confidences de Jean-Philip Chabot

Publié le 17 octobre 2018 à 18:30, modifié le 17 octobre 2018 à 18:22

Par: CIMTCHAU

Pour la 2e capsule de 3L Express de la saison, notre journaliste Vincent Lanoie s’est entretenu avec le capitaine Jean-Philip Chabot. La réputation de guerrier de l’attaquant de 30 ans n’est plus à faire avec la détermination qu’il montre à chaque partie. Même que dimanche dernier, Chabot a pris part au demi-marathon de Québec, alors que les 3L jouaient la veille à Berlin. Il a complété le parcours en un peu moins de deux heures, malgré le peu de sommeil qu’il avait accumulé. Ces valeurs de travaillant ont toujours occupé une place importante dans sa famille.

Jean-Philip Chabot a grandi sur une ferme laitière appartenant à sa famille. Il avait la chance d’avoir ses grands-parents comme voisins. Avec son père qui travaillait sur la ferme et sa mère qui se retrouvait souvent à travailler le soir, le jeune garçon passait beaucoup de ses soirées avec sa grand-mère dont il était très proche.

«C’était ma marraine. C’était vraiment ma 2e mère», a expliqué d’entré de jeu Chabot.

Mais en 2001, Chabot qui était âgé de 13 ans a vécu une étape difficile, alors qu’elle est décédée subitement d’un anévrisme au cerveau.

«C’est là que j’ai vu que la vie des fois ne tient pas à grand chose et tu ne sais jamais ce qu’il peut arriver. Il faut donc en profiter avec sa famille, ses proches et avec ta famille et tes amis.», a-t-il ajouté.

Sa grand-mère était une femme rassembleuse et travaillante. Jean-Philip Chabot s’est beaucoup inspirée d’elle pour devenir la personne qu’il est aujourd’hui.

«Elle m’a transmis de bonnes valeurs. Des valeurs de famille et de travaillant. C’est vraiment ça que j’essaie de transmettre sur la glace, je ne suis pas vraiment le joueur avec le plus grand talent. À toutes les fois que je mets le pied sur la glace, j’essaie d’être celui qui travaille le plus fort », a expliqué le principal intéressé.

«Ça arrive souvent que tu repenses à elle?»

«Oui. Ce n’est pas toujours facile d’en parler, j’ai même décidé de me faire tatouer. Par signification de l’avoir toujours sur moi.»