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360 emplois affichés en octobre au nord-ouest du N-B

Publié le 14 novembre 2018 à 15:56, modifié le 14 novembre 2018 à 17:38

Par: CIMTCHAU

Des journées d’embauches sont organisées aujourd’hui à Edmundston et demain à Grand-Sault au Centre E. & P. Sénéchal. Au nord-ouest du Nouveau-Brunswick, ce genre d’événement est très fréquent et met en lumière le manque de main-d’œuvre dans la région.

Les employeurs à la recherche de main d’œuvre restent nombreux au Nord-Ouest.  Seulement en octobre, plus de 360 emplois ont été affichés dans la région selon les données répertoriés par le ministère de l’Éducation postsecondaire, Formation et Travail (EPFT) . «Contrairement à la croyance populaire de la région, ce ne sont pas juste des emplois dans le niveau des services. Ce sont des emplois qui demandent de l’éducation postsecondaire. Il y a des emplois très bien rémunérés», précise le directeur régional par intérim pour EPFT André Lang.

Le secteur manufacturier a notamment grandement besoin de combler des postes plus ou moins spécialisés. «Côté formation nous même s’il n’a pas de 12ème année on va l’accepter aussi. Ce n’est pas un travail physique, mais c’est un peu plus coté endurance. Endurance, parce qu’on va travailler des quarts de 12 h», précise la Conseillère en ressources humaines chez IPL, Roxane Couturier.

Devant le manque de candidats, les employeurs doivent faire preuve d’ingéniosité pour se faire connaître mais également être plus concurrentiels et offrir les meilleures conditions.  «On est parti au début avec un salaire minimum de 15$ de l’heure on a décidé de monter à 17,01$. Présentement nos postes de journaliers sont à 17, 01$ pour essayer d’avoir plus de gens», raconte l’an specialiste aux ressources humaines de Boise Alljoiste, Cindy St-Onge.

La province, elle, a lancé un salon de l’emploi virtuel. La plateforme permet aux chercheurs d’emplois de clavarder avec les employeurs et de postuler. Tout cela dans le confort de leur résidence. «On a des gens du Nigeria, on a des gens de la Jamaïque, on a des gens des États-Unis avec qui on parle. Il y a des employeurs qui parlent avec eux». affirme M. Lang.

 Une mission en Europe

C’est bien connu, les entrepreneurs se tournent vers l’international pour trouver de la main d’œuvre. Des gens de la région sont d’ailleurs en France et en Belgique ces jours-ci pour une mission de recrutement.

«Il y a un tsunami qui arrive. Ce tsunami c’est vraiment la retraite de Baby-boomers qui va faire en sorte qu’il y aura un nombre considérable d’emplois qui vont être ouverts et disponibles»  Thomas Raffy, PDG, Conseil économique du Nouveau-Brunswick

Les employeurs sont donc  loin d’être au bout de leurs peines.