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2,2 M $ pour les entrepreneures du Restigouche

Publié le 4 juillet 2019 à 15:50, modifié le 21 juillet 2019 à 12:27

Par: CIMTCHAU

Le fédéral a annoncé, ce matin, plus de 2 millions de dollars pour les femmes entrepreneures des régions de Madawaska-Restigouche. C’est la CBDC, l’équivalent de la SADC au Québec, qui mettra en place un programme d’aide pour que les femmes puissent développer leurs PME.

«Moins de la moitié des femmes réussissent à avoir leur financement pour lancer leur entreprise à compétence égale avec les hommes», mentionne le député fédéral de Madawaska-Restigouche, René Arseneault.

C’est que le financement est la source de nombreux problèmes pour les femmes qui veulent se lancer en affaires. «Le financement cause des problèmes pour le démarrage, des problèmes d’expansions, modernisation», énumère le directeur général de la CBDC Restigouche, Michel Guitard.

Cette annonce vise également à favoriser l’égalité des sexes en entreprise, ce qui réjouit l’entrepreneure et la directrice générale de l’organisme Femmes en Affaires Nouveau-Brunswick, Katherine Lanteigne. «Que ce soit avec mon chapeau d’entrepreneure ou mon autre chapeau de directrice de Femmes en Affaires Nouveau-Brunswick, c’est une très bonne nouvelle», s’exclame Mme Lanteigne.

«Le but du projet est de rééquilibrer les forces de financement pour maximiser le potentiel des femmes entrepreneures», souligne alors M. Arseneault. L’enveloppe de 2 M $ permettra donc de développer un programme d’aide, visant à embaucher une équipe de consultants. L’équipe mettra en place des outils numériques afin de mieux équiper les femmes qui veulent se lancer en affaires. Un projet qui s’échelonne sur quatre ans.

Au Canada, seulement 16 % des PME sont dirigées par des femmes. «On a réalisé, au cours des dernières années, que la femme sera moins prise au sérieux lorsqu’elle arrive pour demander un prêt aux institutions financières. Les femmes sont plus insécures aussi, moins portées à donner des garanties à l’homme, mais on va travailler autour de cela pour trouver des solutions», soulève Michel Guitard.

Un projet pilote sera mis en place d’ici quelques mois.