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Nouvelles

20 ans de fusions municipales

Publié le 4 décembre 2020 à 15:38, modifié le 4 décembre 2020 à 15:38

Par: Louis-Philippe Morin

Les fusions de municipalités survenues il y a 20 ans ont changé, la cartographie du Québec, mais aussi plusieurs éléments dans le monde municipal. C’est le cas de Saint-Omer et Carleton qui ont été forcés de fusionner par Québec au début des années 2000.

Il y a 20 ans, la ministre des Affaires municipales, Louise Harel, imposait des décrets pour forcer la fusion de plus d’une centaine de municipalités au Québec. Le portrait géographique allait changer… entre autres à Saint-Omer et Carleton. Pour le jeune homme de 14 ans, devenu maire de Carleton-sur-Mer, Mathieu Lapointe, les souvenirs reviennent avec un sourire:

«Je me rappelle très bien du moment, entre autres les échanges autour du nom. »

Le jeune homme devenu adulte, porte un regard sur les événements… il comprend que les rudesses du changement peuvent parfois prendre du temps avant de s’assouplir.

«Ça amené beaucoup de positif pour la ville, mais aussi son lot de défis. On le sait, on en parle souvent que les fusions municipales, on dit que ça prend une génération avant que tout le monde intègre ça, cette nouvelle communauté-là. »

Saint-Omer n’est pas différent des autres secteurs de Carleton-sur-Mer… et, comme dans les autres zones de la ville, on n’hésite pas à y investir.

«Cet été on a refait le terrain de balle. Historiquement, il y avait un terrain de balle molle secteur Saint-Omer, un à Carleton. Et là, quand on a eu à investir dans ces terrains-là, ça s’est fait à Saint-Omer.»

D’autres politiciens avaient déjà les mains dans les affaires municipales et se souviennent de l’émotion qui, à l’époque, animait la population. Pour Denis Henry, ex-maire de Carleton-sur-Mer, les souvenirs foisonnent:

«Les gens étaient pas contre… c’est peut-être dans la façon. Si on regarde ça d’un autre œil, aujourd’hui… c’est peut-être dans la façon que ça s’est fait.»

Dans ces fusions forcées, il a fallu mettre son égo de côté et chercher des solutions. Bien sûr, le sentiment d’appartenance était fort et personne ne voulait perdre son identité… le temps qui passe permet d’apprécier ce qui a été fait.

«Moi, je vous dirais que ça été une bonne chose. Ça a renforci… ça renforci la force des municipalités de notre secteur.»

Si la fusion, en général, s’est plutôt bien passée, certains dossiers continuent d’alimenter les conversations entre Audomarois.

À micro fermé, plusieurs ex-conseillers de Saint-Omer pensent que des promesses n’ont pas été tenues… que des histoires de trottoirs et d’égouts ont été dérailler par Carleton… Pour Denis Henry, les souvenirs sont flous.

«Au niveau de l’égout, les gens… Il y a eu un vote. Les gens ont voté. Si je me rappelle bien, c’était juste juste juste… il n’y a pas vraiment eu de suite à ça.»

Les fusions municipales sont chose du passé. Pour l’avenir, les municipalités seront plus collaboratrices et axées sur les échanges de services.