«L’idée c’est de mettre en valeur les plantes qui poussent ici dans le Kamouraska», explique Claudie Gagné, fondatrice des Jardins de la mer.

Des plantes salines qui font toute la différence dans l’assiette et qui permettent à Claudie d’offrir de la diversité en région.

«Je me suis créée un emploi mais j’ai aussi créé un espèce de créneau de bonne «bouffe» qu’on peut trouver dans le Kamouraska, donc ça vient s’inscrire là-dedans. Ça contribue à quelque chose de plus grand que juste ma petite affaire», observe-t-elle.

Tout a commencé à l’âge de 17 ans, alors qu’elle a fait la rencontre de son mentor, François Bouillard. Elle ne se doutait pas à l’époque que cette rencontre hasardeuse à la Pointe-Sèche de Saint-Germain allait littéralement changer sa vie.

«J’ai commencé à apprendre tout ça avec lui et dès l’année suivante, j’en faisais ma carrière», raconte la propriétaire.

Depuis, elle concocte une grande variété de produits comestibles avec les ressources du Bas-du-Fleuve.

« Parmi les épices il y a le poivre de mer, des sels aux herbes, des sels aux algues. On fait des tisanes, du jus, on fait des «cuires» de fruits, on fait des confitures», mentionne Mme Gagné.

20 ans de récoltes à parcourir les grèves lui ont permis d’écrire le livre Les Jardins de la Mer, recettes et propos salés.

«J’avais le goût de communiquer cette folie-là  un peu autrement, d’emmener le monde à voir des petites choses qu’ils n’ont jamais pris le temps de voir. Et des recettes, des trucs pour apprendre comment cuisine ses plantes-là», dit-t-elle.

Qui aurait cru que les ressources du Bas-Saint-Laurent nous permettraient de vivre autrement?