«Je fais une croix sur Pékin cet hiver, c’était un peu trop pour moi, ça allait trop vite, mon retour des paralympiques, on est revenu à la fin septembre, donc se tourner sur un 10 cent, c’est faisable, je suis sûr qu’il n’y en a qui vont le faire, mais pour moi et ma santé mentale, c’était mieux que je me concentre sur mes autres projets.», a dit la native de Rvière-du-Loup.

La Louperivoise peut quand même se vanter d’être la seule athlète paralympique à avoir fait les jeux d’hiver, et les jeux d’été.

«C’est sûr que c’est un bel honneur, j’espère qu’il va y avoir d’autres athlètes qui vont suivre, je suis sûr qu’il va y en avoir, mais c’est plaisant à avoir dans un sac à dos, car j’ai vécu les deux expériences.», a mentionné l’athlète paralympique.

Parmi ses projets, il y a le rôle d’ambassadrice des jeux du Québec à Rivière-du-Loup, et elle tenait à être présente lors de l’événement.

«C’est sûr que je vais être ici, quelques jours, je veux voir les athlètes, c’est important les jeux du Québec dans la carrière d’un athlète. C’est une compétition multisports en plus.», a souligné Ouellet.

Elle a aussi rencontré les élèves du secondaire pour discuter de son parcours, mais également des moments plus sombres qu’elle a vécu.

«Je suis sortie publiquement sur ma dépression quand les jeux ont été reportés, il y a deux ans maintenant, comment c’est important d’aller chercher de l’aide, oui je suis plus vieille et plus mature, mais je suis allé chercher de l’aide et j’ai aucunement honte à le dire publiquement, oui j’en suis sortie plus forte, et aider les autres ça fait partie de moi, de ce que je veux faire, si je peux aider une personne sur la planète quand je partage mon histoire, je vais être contente.», a dit de façon pertinente l’athlète.

Que ce soit sur un terrain de basket ou sur les pentes de ski, elle réussit toujours à inspirer les plus jeunes.