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Hébergement touristique à PRSF : Les propriétaires se regroupent contre le nouveau règlement

Publié le 13 juillet 2021 à 17:26, modifié le 13 juillet 2021 à 17:31

Par: Jérôme Gagnon

Petite-Rivière-Saint-François souhaite limiter le nombre de résidences de tourisme. Un nouveau règlement qui ne passe pas. 200 propriétaires d’hébergements touristiques se regroupent afin de s’y opposer. L’un d’eux lance même une poursuite envers la municipalité.

Petite-Rivière-Saint-François fait face à une vague d’opposition de la part de 200 propriétaires d’hébergements touristiques.

75 d’entre eux sont derrière l’entrepreneur Antoine Laroche, qui entame des procédures judiciaires pour contester le projet de règlement.

« Dans les projets de loi qui ont été adoptés, il y avait certaines choses qui ne relevaient pas du droit municipal selon nous et selon l’avis juridique qu’on a obtenu. Il y avait des choses relativement inquiétantes dans ce projet de loi là et je pense que c’est pourquoi que j’ai reçu autant d’appuis », souligne le propriétaire de Chalets et Cie,  Antoine Laroche.

Le maire de la municipalité, qui présentait en consultation publique son nouveau règlement hier, est surpris.

« En tout cas, je n’ai pas eu de communication avec ces personnes-là. Moi, tout ce que j’ai eu comme information, c’est qu’il avait un recours collectif qui pourrait se mettre en branle », admet M. Maltais.

Le nouveau règlement prévoit notamment de contingenter le nombre de résidences de tourisme dans une trentaine de zones situées sur le territoire. Certaines zones sont limitées à 25% de résidences locatives dans le plan présenté.

« Ça a été initié par la mauvaise cohabitation du locatif avec le non-locatif. Les gens dans les résidences permanentes non locatives se plaignaient que les locatifs faisaient trop de bruit à toute heure du jour et de la nuit », explique le maire.

Les propriétaires de ce type d’hébergement croient quant à eux qu’il s’agit de cas isolés.

« Nous, on gère 60 unités et on a nos propres équipes de sécurité. Ça arrive, mais ça arrive dans à peu près tous les quartiers là, puis ce n’est pas nécessairement dans les quartiers récréotouristiques de la municipalité », dit la porte-parole de l’entreprise Sommets Charlevoix, Martyne Huot.

« Honnêtement, on parle d’une petite minorité de clients qui posent problème. C’est souvent l’exception qui fait la règle. C’est dommage d’en venir là. Ce qu’on veut c’est simplement d’améliorer la qualité de vies de tous et de sensibiliser aussi les touristes qui viennent en visite dans la région à annoter des comportements qui sont respectueux du voisinage », mentionne M. Laroche.

Antoine Laroche n’a pas voulu indiquer si son entreprise allait s’impliquer pour l’ouverture d’un registre référendaire.