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Baignade en lieu public : à qui la responsabilité?

Publié le 3 juillet 2019 à 12:46, modifié le 3 juillet 2019 à 17:19

Par: CIMTCHAU

La noyade d’un adolescent de 14 ans survenue lundi après-midi dans le lac de la Grande Fourche, à Saint-Hubert, rappelle les dangers associés à la baignade au cours de l’été.

L’accident, qui a ébranlé toute la communauté du camping municipal, amène aussi plusieurs intervenants à se questionner au sujet de la responsabilité de chacun lorsque vient le temps de s’aventurer dans les plans d’eau.

Le maire de Saint-Hubert, Gilles Couture, indique qu’il s’agit de la première noyade à survenir à cet endroit. « Deux noyades sont déjà survenues sur le lac par le passé, mais il s’agissait de gens à bord d’embarcation nautique. C’est le premier accident à survenir sur le terrain du camping municipal », précise le maire Couture.

Il s’agit aussi du premier été où la plage est laissée sans surveillance. « Nous avons essayé de trouver un sauveteur pour l’été, mais sans succès. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une pancarte affichant que la baignade est interdite a été installée », ajoute Gilles Couture. Une disposition exigée d’après le Règlement sur la sécurité dans les bains publics, qui encadre les piscines, les pataugeoires et les plages. La ligne de bouées de couleur blanche indiquant les limites de la zone sous surveillance n’est également pas mise à l’eau.

Mais, est-ce qu’une simple pancarte est suffisante ? Peut-être pas, pense le maire Couture.

Par ailleurs, la municipalité sera également rencontrée par la coroner responsable de l’enquête entourant la noyade de l’adolescent de 14 ans.

L’importance de savoir nager

La Société de sauvetage martèle chaque année qu’il y a une différence entre savoir nager et savoir se baigner. Elle offre d’ailleurs un programme, Nager pour survivre, qui permet à des jeunes dès l’âge primaire d’apprendre à s’orienter après une chute dans l’eau, de se maintenir à la surface et de pouvoir nager vers un endroit sécuritaire.

L’organisme dénombre 27 noyades au Québec depuis le début de l’été, par rapport à 19 à pareille date l’an dernier. Le décès du jeune garçon est la deuxième noyade à survenir au Bas-Saint-Laurent. En mai dernier, un pêcheur de Rivière-du-Loup est mort après avoir fait une chute au lac Mitis, situé sur le territoire non organisé de Lac-à-la-Croix, à l’ouest d’Amqui.