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Une rentrée scolaire retardée pour faciliter les entreprises touristiques

Publié le 14 février 2019 à 16:22, modifié le 14 février 2019 à 17:23

Par: CIMTCHAU

La région de Charlevoix est une destination touristique prisée dans la province. Mais la pénurie de main-d’œuvre donne souvent des maux de tête aux employeurs. Surtout quand les étudiants retournent sur les bancs d’école. La Commission scolaire de Charlevoix a décidé de retarder la rentrée scolaire pour les aider.

L’idée de retarder la rentrée scolaire fait rêver depuis près de 30 ans plusieurs associations touristiques du Québec. La Commission scolaire de Charlevoix a décidé de prendre les devants et ce, dès l’été prochain.

«C’est un décalage de trois ou quatre jours pour les élèves, qui les amène à faire une rentrée après la fête du Travail. Les employeurs, l’été, ça fait longtemps que la rentrée scolaire fait perdre des postes d’été. Depuis plus d’un an, il y avait vraiment des commissaires qui nommaient cette préoccupation», explique la directrice générale de la Commission scolaire de Charlevoix, Martine Vallée.

Pour rendre ce changement possible, tout en conservant la semaine de relâche et le congé des Fêtes, une gymnastique d’horaire a été nécessaire.

«Il a juste fallu faire un peu de décalage, jouer un peu avec les pédagogiques. L’obligation que l’élève fréquente 180 jours, c’est attaché dans le régime pédagogique. On a les examens du ministère, en fin d’année aussi, et ça, on n’a pas le contrôle sur ces dates. Aussi, à l’interne, on va peut-être regarder si on peut organiser du service de garde si jamais il y a du dépannage nécessaire», assure Martine Vallée.

La décision est applaudie par Tourisme Charlevoix.

«C’est une très bonne nouvelle. On est quand même dans les premiers. Évidemment qu’on souhaiterait que ce soit plus long. L’été, l’automne, ce sont des saisons touristiques qui sont très fortes», rappelle le directeur général de Tourisme Charlevoix, Jacques Lévesque.

Toutefois, pour l’instant, le Centre d’études collégiales en Charlevoix n’a pu suivre le bal. Ce sont les 82 jours obligatoires d’enseignement et d’examens, par session, qui compliquent l’horaire.

«Même si j’essayais de combler l’ensemble des opérations obligatoires, ça ne nous permettrait pas de commencer après la fête du travail. On n’a pas une semaine de relâche. On a dans les jours qui suivent l’Action de grâce une seule journée de congé. Donc si jamais j’écrasais cette portion, je viendrais seulement gagner un jour. Si jamais on a besoin d’étirer la session, je vais devoir demander aux étudiants et aux professeurs de rentrer entre Noël et le Jour de l’An», explique la directrice du CECC, Marie Aboumrad.

Reste que la direction du CECC est ouverte à l’idée et s’y pliera, si les lois et règlements des collèges d’enseignement général et professionnel venaient à changer.