Encore une fois, le manque de main d’œuvre est pointé du doigt. «Tous les jours, de semaine ou de fin de semaine, ça fait un petit bout que partout dans la province, il y a des unités qui ne roulent tout simplement pas parce qu’il n’y a personne dans l’ambulance», affirme le travailleur paramédical et représentant syndical, Steve Hébert. Il mentionne que les temps d’attente peuvent parfois atteindre une heure.

À Edmundston, les citoyens gardent confiance envers le service. «Je fais encore confiance, mais je trouve qu’on ne les traite pas comme ils devraient être traités», confie un citoyens.

«Où ils ont un problème c’est dans le bout de Kedgwick et autour, mais à Edmundston tant qu’à moi il n’y en a pas», estime un passant.

Il semblerait toutefois que la problématique existe dans la région, notamment au Haut-Madawaska. «Il arrive apparemment que lorsque ces ambulanciers-là sont demandés pour aller sur d’autres incidents à l’extérieur de la région, il se peut qu’il y ait des ambulances qui ne soient pas disponibles», partage le maire de l’endroit, Jean-Pierre Ouellet.

Heureusement le pire a pu être évité jusqu’à présent. «On a été chanceux qu’il n’y ait pas eu d’incident au moment où ces ambulances-là n’étaient pas disponibles», ajoute M. Ouellet.

Une priorité à Fredericton

Les nouveaux élus à Fredericton assurent que cette problématique doit être une priorité du gouvernement.

«Les leaders des tiers partis ont laissé entendre que le renforcement des services d’ambulances et la réduction de la pénurie d’ambulanciers devrait faire partie du discourt du trône. Je suis complètement d’accord», confirmait hier le premier ministre Brian Gallant.

Chaque parti a sa propre façon de faire. Les verts demandent une enquête publique, l’Alliance souhaite ouvrir des postes unilingues alors que Blaine Higgs propose de rencontrer tous les différents intervenants pour trouver des solutions.