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Le Nouveau-Brunswick toujours dans le néant

Publié le 26 septembre 2018 à 16:20, modifié le 27 septembre 2018 à 10:53

Par: CIMTCHAU

L’élection au Nouveau-Brunswick continue de susciter plusieurs réactions. Même si pour l’instant les libéraux sont toujours au pouvoir, l’incertitude continue de planer sur la province.

Brian Gallant pourrait être renversé dès que la chambre se réunira. Aussitôt que les députés seront à Fredericton ils auront à se prononcer sur le discours du trône. Les élus qui pourraient être appelés à se réunir dans les prochaines semaines. D’ici là, les principales formations politiques auront à courtiser les tiers partis.

Pour gouverner, n’importe quel des partis devra obtenir l’appui de la majorité de la chambre, donc 25 députés sur 49. Les libéraux ont gagné 21 sièges. L’Alliance des gens et le Parti vert en ont trois chacun.

«Même si les verts appuient les libéraux ensemble ça fait 24, ça ne fait pas la majorité. Je ne vois pas encore comment il va réussir à gagner la confiance de l’Assemblée législative, mais il a peut être un plan qu’on ignore», souligne le professeur adjoint en sciences politiques à l’École des hautes études publiques Université de Moncton, Gabriel Arsenault.

Le politicologue estime qu’une défaite pourrait s’avérer gênante pour Brian Gallant.

Avec 22 sièges, les progressistes-conservateurs ont besoin du support d’un seul des tiers partis pour accéder au pouvoir. «Un appuie du people alliance aurait 25 députés ce qui constitue une majorité claire. En principe les conservateurs sont mieux positionnés pour gagner la confiance de la chambre», ajoute M. Arsenault.

Cette possibilité d’une coalition avec l’Alliance des gens inquiète. Le parti est ouvertement contre le bilinguisme. Dans son programme, il promet d’éliminer le commissariat aux langues officielles, la dualité au niveau du transport scolaire et dans le système de santé en plus de réduire les critères pour l’embauche de personnes bilingues dans la fonction publique.

Un regroupement de municipalités et d’organismes acadiens ont d’ailleurs publié une lettre hier qui affirme qu’une association avec l’Alliance des gens serait inacceptable.

Blaine Higgs, le chef progressiste-conservateur doit rencontrer la Lieutenante gouverneure jeudi matin.