Les trois hommes étaient accusés de complot et de production de MDA. Après avoir passé près de 26 mois derrière les barreaux, leur avocat a évoqué des délais déraisonnables pour demander un arrêt des procédures en invoquant l’arrêt Jordan. Ce dernier mentionne qu’un procès en cour provinciale doit avoir lieu dans un délai maximal de 18 mois.

La juge de la Cour du Québec a donc consenti à la demande de la défense. Elle a écorché au passage le ministère public qui a tardé à partager les résultats des analyses chimiques des substances saisies par les policiers. Les trois accusés n’avaient plus de dossier devant la cour provinciale du Nouveau-Brunswick depuis plusieurs mois.