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Trois hommes disparus au Kamouraska : la SQ établit un poste de commandement

Publié le 25 mai 2018 à 13:06, modifié le 25 mai 2018 à 17:45

Par: CIMTCHAU

Une 3e journée de recherche est effectuée au Kamouraska, pour tenter de retrouver ces trois hommes qui manquent à l’appel depuis mardi. Un poste de commandement a été aménagé par la Sûreté du Québec à St-Gabriel-Lalemant, au 110 sur l’Avenue des Érables. C’est exactement à cet endroit que le réseau cellulaire de Pierre Barrière, l’un des trois hommes disparus, a été capté pour la dernière fois mardi.

 

Depuis ce matin, les policiers déployés au poste de commandement questionnent les automobilistes qui passent par cette route en bordure du Lac St-Pierre. La SQ demande au public, mais également aux propriétaires de chalets et de lots à bois de vérifier leur terrain.

Aménagé sur l’Avenue des Érables à Saint-Gabriel-Lalemant, le poste de commandement a été érigé à cet endroit en raison d’une information que détenait la Sûreté du Québec.

« On pense que ces individus-là se sont déplacés mardi dernier. C’est un endroit où il y aurait en fait une captation cellulaire à partir d’une tour émettrice dans ce secteur-là. Cellulaire qui appartiendrait à une des trois personnes rapportées manquantes », a tenu à expliquer le porte-parole de la SQ, Claude Doiron.

Environ 25 policiers, une équipe de dizaines de bénévoles et une équipe d’Urgence Sauvetage Québec sont toujours sur le terrain à chercher des indices. Hier, les policiers ont parcouru plusieurs kilomètres dans les sentiers près du Lac à l’aide de VTT.

Un hélicoptère muni d’une caméra thermique, qui permet de détecter la chaleur des corps humains, a ratissé le territoire la nuit dernière dans le but de localiser les trois hommes disparus. Ces derniers seront actifs tout le long du week-end dans une région de près de 1000 kilomètres carrés.

Selon la conjointe de Léon Drapeau, Céline Lévesque, un sac de noix et une caisse de boissons gazeuses se trouvaient à bord du véhicule utilisé par son conjoint.

La SQ a finalement fait appel aux résidents et propriétaires de chalets et de lots à bois dans la région visée pour que ces derniers puissent jeter un coup d’oeil sur leur terrain.

« C’est des gens qui possèdent des lots à bois dans ce secteur-là, des gens qui ont des chalets, on les invite à aller faire une vérification sur leur terrain, sur leur route, sur leur lots à bois, pour voir s’il ne trouvait pas un indice quelconque, parce que dans ce genre de recherche-là, l’aide du public est essentiel », a ajouté Claude Doiron.