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Élections fédérales 2025 : du Bas-Saint-Laurent à la Capitale-Nationale en passant par le Nouveau-Brunswick, les visages de la nouvelle carte électorale

Publié le 24 mars 2025 à 17:22, modifié le 25 mars 2025 à 11:09

Par: Ariane Boyer

Les élections fédérales sont officiellement lancées depuis hier. Le redécoupage de la carte électorale se concrétise dans nos régions, avec de nouvelles circonscriptions. Et déjà, les candidats sont à l’œuvre.

C’est le cas dans la circonscription de Côte-du-Sud—Rivière-du-Loup—Kataskomiq—Témiscouata, redessinée pour inclure désormais tout le secteur du Témiscouata. La lutte est maintenant lancée.

Ce matin, à Saint-Athanase, le député sortant Bernard Généreux a amorcé sa tournée électorale en visitant une érablière. Il vise un sixième mandat dans cette nouvelle circonscription.

« L’idée principale de notre campagne électorale, c’est de remettre de l’argent dans les poches des Canadiens et des Québécois », a-t-il affirmé.

Pendant ce temps, la candidate bloquiste Diane Sénécal allait à la rencontre des citoyens dans un café de Rivière-du-Loup.

« Remettre peut-être les pendules à l’heure, j’aurais envie de dire, de rappeler aux gens que nos priorités sont ici », a-t-elle déclaré.

De son côté, le libéral Rémi Massé, ancien député, entend bien se faire connaître à nouveau des électeurs.

« Ça prend des gens d’expérience qui sont capables de pouvoir représenter les intérêts de la région pour aider les entreprises, les travailleurs », a-t-il mentionné.

Le compte à rebours est donc lancé : les candidats ont 35 jours pour convaincre les électeurs.

Du mouvement aussi dans Rimouski–Matapédia

Dans la nouvelle circonscription de Rimouski–Matapédia, qui inclut la MRC des Basques, le député sortant du Bloc Québécois, Maxime Blanchette-Joncas, tente de conserver son siège. Le seul autre candidat confirmé pour le moment est Alexander Reford, du Parti libéral du Canada.

Une campagne marquée par les enjeux économiques

La guerre tarifaire entre le Canada et les États-Unis s’annonce comme la question de l’urne. L’instabilité économique est aussi au cœur des préoccupations des candidats.

« La crise économique qui s’en vient, et qui est déjà présente, est un enjeu important pour le Canada », soutient Alexander Reford.

Rémi Massé fait écho à cette inquiétude :

« Ça a été bien évidemment l’élection du président Trump, et surtout tous les éléments d’incertitude, d’instabilité, tous les éléments de crise que ça peut créer. Donc même à ce moment-là, je me disais : comment je peux prêter main-forte. »

Du côté du Bloc, la priorité reste la défense des intérêts québécois.

« Il faut tenir compte des intérêts du Québec à l’intérieur de ce combat-là », insiste Diane Sénéchal.

« On veut s’assurer d’être le rempart pour que ces intérêts économiques-là ne soient pas oubliés lors de la prochaine négociation commerciale », ajoute Maxime Blanchette-Joncas.

Chez les conservateurs, l’accent est mis sur l’expérience politique.

« Pierre Poilièvre est un politicien aguerri. Je pense qu’on a besoin d’avoir un politicien d’expérience pour être capable d’affronter Donald Trump », estime Bernard Généreux.

Ailleurs dans l’Est

Dans Montmorency–Charlevoix, Caroline Desbiens, députée sortante du Bloc Québécois, affrontera Gabriel Hardy du Parti conservateur.

Nouveau-Brunswick

Et dans Madawaska–Restigouche, au Nouveau-Brunswick, le député libéral René Arseneault quitte la vie politique. Le Parti libéral présente Guillaume Deschênes-Thériault pour lui succéder, alors que le Parti conservateur mise sur Michel Morin.

Les électeurs auront jusqu’au 28 avril prochain pour faire entendre leur voix.