Lucie Anctil : un camp d’entraînement au Japon avec l’ABC
Publié le 20 février 2025 à 17:34, modifié le 20 février 2025 à 17:34
Par: Nathanael Paul
Lucie Anctil, une receveuse de La Pocatière, s’apprête à vivre une expérience unique en mars. Elle fait partie des 20 élues de l’Académie de baseball du Canada (ABC) qui auront l’opportunité de participer à un camp d’entraînement au Japon, du 14 au 24 mars. Un moment marquant pour la jeune athlète, qui pourra s’immerger dans l’univers du baseball nippon, reconnu pour sa qualité et sa discipline.
Ce voyage au Japon ne sera pas une excursion touristique. Au programme : des journées bien remplies d’entraînements et de matchs avec l’équipe féminine japonaise, la meilleure au monde. En effet, les Japonaises ont remporté les sept dernières éditions de la Coupe du Monde, un exploit impressionnant que Lucie et ses coéquipières s’apprêtent à découvrir de plus près. L’objectif du camp est simple : apprendre des meilleures.
La native de La Pocatière ne cache pas son enthousiasme, mais aussi son respect pour le niveau de jeu qu’elles vont rencontrer. « C’est la meilleure équipe au monde. C’est certain que le niveau de jeu est très élevé. Je pense que de partir en camp d’entraînement et non en tournoi contre eux, ça va être bénéfique pour apprendre d’eux, » explique-t-elle.
Les Canadiennes n’auront pas de répit. Le programme est exigeant, avec peu de temps pour la détente. « On a un très gros programme. On ne va pas au Japon comme des touristes. C’est certain qu’on a des journées de voyagement, mais on a seulement deux jours sans match. Sinon, ce sont des journées d’entraînement et des matchs, » ajoute Lucie.
Un grand chelem inoubliable
Si ce voyage au Japon s’annonce comme un moment fort de sa carrière, rien ne pourra égaler son exploit de l’été dernier. Lucie se souvient avec émotion de son grand chelem qui a permis au Canada de se qualifier pour le match pour la médaille de bronze. « C’est le highlight de ma carrière, » confie-t-elle. « À ce moment-là, nous étions deux receveuses. On jouait moitié-moitié. Je prenais tout le temps de jeu qu’on me donnait. Je vais être honnête, ma séquence au bâton n’était pas super à ce moment. Je n’avais aucune pression puisqu’on gagnait déjà 6 à 0. Je suis arrivé au marbre en voulant m’amuser. »
Le camp au Japon n’a toujours pas débuté, mais il est déjà évident que Lucie Anctil et ses coéquipières vivront une expérience qui les marquera pour toute leur carrière. Un mélange de rigueur, de passion et d’opportunités d’apprentissage.