Un chat, mal en point, se fait frapper à quelques reprises par une personne à l’aide de ce qui semble être une roche. Des photos montrent une femme se promener avec un chat mort au bout d’une corde. Une scène qui se déroule dans une rue de la communauté micmaque.

Ce sont des images qui ont circulé au cours des dernières heures et qui ont enflammé les médias sociaux.

Selon nos informations, des chiens auraient attaqué sauvagement un des chats en question.

Pour le moment, le département de protection animale de Gesgapegiag n’a pas saisi de bêtes.

Celui-ci a subi des lésions importantes. Pour éviter de le laisser souffrir davantage, deux personnes ont décidé de ramener l’animal chez eux.

« Je n’ai pas été témoin, c’est dur. Par contre les photos ont été prises par d’autres gens. En revanche, la vidéo a été prise par une personne qui a été impliquée, donc, pour moi, je me demande toujours encore pourquoi on filme même si c’est pour mettre fin aux souffrances d’un animal, pourquoi on le filme. Je ne veux pas présumer de rien, mais il y a des façons plus humaines et privées». se questionne la coordonnatrice du Réseau de protection animale de la Baie-des-Chaleurs, Florence Bolduc.

Le service de police de la communauté se fait avare de commentaire puisqu’il y a une enquête en cours. Néanmoins, on confirme avoir reçu plusieurs signalements à la suite de ces incidents et qu’à l’heure actuelle, il n’y a aucune arrestation.

« On nous a partagé les images samedi matin. On en a pris connaissance. Nous, dès le début, on a partagé les images avec le service de police concerné, Oui, les images, il n’y a pas de doute, c’est de la maltraitance sur ce qu’on voyait», poursuit Mme Bolduc.

La coordonnatrice du Réseau de protection animale de la Baie-des-Chaleurs rappelle l’importance de dénoncer les cas de maltraitance envers les animaux et de porter plainte.

« Il y a ce cas-là, mais aussi tous les faits de violence et de maltraitance qu’on peut voir auprès d’un animal peuvent être rapportés au MAPAQ. Ça peut même être fait anonymement.»

Elle ajoute aussi l’importance de signaler les chiens dangereux ou en liberté aux autorités.

«C’est quelque chose qui doit être fait également si un chien attaque un chat, un humain et tout ça. C’est pour s’assurer que le chien n’est pas récidiviste ou dangereux à long terme .  »

Il n’a pas été possible de s’entretenir avec les auteurs des images.

Pour de tels gestes, le Code criminel prévoit une peine d’emprisonnement maximale de cinq ans et une amende pouvant atteindre les 10 mille dollars.