Depuis 2016 la Grande semaine des tout-petits veut favoriser le dialogue autour du développement de la petite enfance… et mettre en lumière des initiatives locales qui soutiennent la petite enfance et la famille. Se mobilisent, ces jours-ci, les groupes communautaires, mais aussi les élus.

« Et la Grande semaine des tout-petits, ça vient un peu, pour nous, autant politiquement qu’au point de vue administratif, confirmer notre engagement à soutenir, justement, les besoins des tout-petits et des jeunes familles à Bonaventure », nous dit David Roy, le directeur Loisirs et Culture à Bonaventure.

Si les enfants sont au cœur de cette précieuse semaine, les familles, par association, y sont aussi… et donc tous les organismes qui travaillent avec eux à longueur d’année.

« Dans notre cœur, on la porte à l’année… Dans toutes les démarches qu’on fait, le support aux parents, évidemment, ça ne s’adresse pas uniquement à cette semaine. C’est vraiment un support qu’on veut offrir à l’année », affirme Josée Barlow, directrice générale de la Maison de la famille à Bonaventure.

On veut, en région comme dans le reste du Québec, faire de la petite enfance une priorité en offrant à chaque enfant les moyens de se développer à son plein potentiel, du début de la grossesse jusqu’à l’âge de 5 ans. Pour se faire, le nid doit être solide.

« On se dit qu’on supportant les parents et en amoindrissant les défis qu’ils rencontrent… C’est plus de temps de qualité qu’ils peuvent passer avec leur enfant », ajoute madame Barlow.

« J’ai rencontré plein de personnes avec les enfants du même âge… On a créé plein de liens et de connexions avec les parents. Mes fils aussi, avec les autres enfants. C’est comme ma famille dans la Baie-des-Chaleurs », sourit Carlotta Pappalardo, une mère qui fréquente la Maison de la famille.

Ces jours-ci, la Maison de la famille de Bonaventure mène une enquête, via un questionnaire, pour connaitre les besoins des familles… afin de proposer une programmation qui permettra à tous de bénéficier de l’aide dont ils ont besoin.

« On sait qu’il y a des parents que ça va être aussi… Qui vont avoir des difficultés… Plus spécifiques, disons, dans le cadre de la petite enfance, qui est déjà une étape cruciale et importante du développement des tout-petits… Mais en même temps très intense pour les parents qui doivent s’adapter à la nouveauté », termine Josée Barlow.

Pour encore quelques jours, tous sont encouragés à porter le mini-doudou afin de souligner l’apport important de ceux qui, bientôt, seront ceux qui prendront notre place.