Soins de fin de vie: Un départ qui doit être préparé d’avance
Publié le 15 novembre 2024 à 17:07, modifié le 15 novembre 2024 à 17:07
Par: Jasmin Guillemette
Les gens devraient se prendre d’avance pour les soins palliatifs qu’ils doivent recevoir. C’est ce qui a été discuté par des spécialistes au Symposium sur les soins palliatifs et de fin de vie, un événement qui a eu lieu aujourd’hui.
Une centaine d’intervenants spécialistes en soins palliatifs du Bas-Saint-Laurent se sont réunis en symposium à Rivière-du-Loup. Une des principales conclusions : envisager d’avance ses soins de fin de vie est une bonne idée.
« On veut voir les patients plus d’avance pour être capable de les préparer ainsi que la famille justement pour que tout se passe en douceur et tranquillement au niveau de la fin de vie. On ne veut plus de réception et de catastrophe en dedans de quelques jours où les patients sont décédés. On n’a pas le temps de les préparer », a souligné le docteur Éric Paradis.
Les intervenants en soins palliatifs doivent toutefois jongler avec un manque de ressources dans un domaine spécialisé.
« C’est un problème croissant. On manque beaucoup d’infirmière. Il y a aussi un grand besoin de formation. Ce sont des soins quand même assez pointus. C’est une approche qui est nouvelle. Il faut que ces gens-là soient formés. C’est le rôle des maisons de soins palliatifs de faire des symposiums comme ça justement pour faire rayonner la connaissance par rapport à cette approche », a expliqué Dr Paradis.
« On présente une conférence sur le repérage précoce en soins palliatifs. On a une conférence aussi sur l’accompagnement spirituel. On a une conférence plus médicale au niveau du traitement du delirium. On a une conférence un peu plus spirituelle. À nous de dire comment en tant que soignant, on peut prendre soin de nous, car on a campagne des gens qui souffre », a continué la directrice générale de la maison Desjardins à Rivière-du-Loup, Diane Langlois.
Diminuer la souffrance, c’est exactement la mission de la maison Desjardins. Le centre de soins palliatifs de Rivière-du-Loup.
« La maison, on est là pour répondre au besoin du patient. Ce qu’on veut aujourd’hui, c’est d’améliorer les compétences, les Connaissances des gens qui travaillent pour le patient. On veut faire en sorte de mieux répondre aux besoins », a mentionné Mme Langlois.