De quoi sera fait l’avenir économique de la région? Plutôt que de regarder passer le train, les élus de la Baie-des-Chaleurs viennent de commander une étude qui mettra en lumière les possibilités de développement…

« Avec cette étude-là, ce qu’on veut, c’est vraiment se projeter et se dire : quelles sont les avenues intéressantes qu’on pourrait développer dans le futur avec nos entrepreneurs? », raconte le préfet de la MRC Avignon, Mathieu Lapointe.

La firme mandatée pour faire ce travail devra identifier le potentiel de développement économique au sens large, ainsi que ses retombées. L’analyse permettra de mieux comprendre les forces de la région… mais aussi ses faiblesses et la manière de les surmonter.

« C’est un outil de plus pour les élus. Je comprends que nos départements de développement économique, eux autres, ils sont en contact avec les gens d’affaires sur le terrain. Les élus peut-être un peu moins. », ajoute son collègue préfet de la MRC de Bonaventure, Éric Dubé.

Pour ne pas rester confinés dans le tourisme, la pêche ou le bois, on veut se donner de nouvelles pistes à explorer. Comme personne ne sait de quoi sera fait l’avenir, il faut pouvoir lancer les bases d’une économie plus diversifiée et ainsi éviter d’être à la remorque des autres régions.

« Si on constate qu’il nous manque un élément, un morceau important du puzzle… Cette étude-là, va venir nous aider à raffiner ça, et ensuite à mettre en place des solutions pour être encore plus proactifs. », précise monsieur Lapointe.

On attend les conclusions de l’étude au printemps prochain. Mais certains, sans présager de ce qui sera dans le document, estiment que le sud de la Gaspésie a déjà fait un pas dans la bonne direction avec le projet du rail régional.

« À terme, on aura doté la région d’un moyen de transport très efficace pour être capable d’exporter du volume ou importer du volume… Pour permettre des entreprises de se développer. », sourit celui qui est aussi président de la Société du chemin de fer régional, Éric Dubé.

L’étude, payée en grande partie par Québec, sera-t-elle suffisante pour faire de la région, un berceau pour une économie renouvelée? Quand on sait que les crises du logement, de la main-d’œuvre ou du vieillissement démographique ne sont pas encore réglées…