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Élections au Nouveau-Brunswick : lutte serrée entre progressistes-conservateurs et libéraux

Publié le 23 septembre 2024 à 15:46, modifié le 23 septembre 2024 à 16:33

Par: Mylene Thomas

5e jour de la campagne électorale au Nouveau-Brunswick, les partis politiques multiplient les engagements. La course s’annonce serrée. Le Parti progressiste-conservateur et le Parti libéral sont pratiquement à égalité dans les intentions de vote. Mais la fracture entre le Nord et le Sud de la province semble perdurer.

C’est une course au coude-à-coude qui s’annonce pour les progressistes-conservateurs et les libéraux jusqu’au 21 octobre. Le chef du parti progressiste-conservateur sollicite un troisième mandat. Son parti a perdu plusieurs députés au fil des années. « Higgs n’a pas été capable de retenir le talent qu’il avait réussi à recruter en 2018, 2020. Ce qu’il reste aux conservateurs finalement ce sont des circonscriptions assez homogènes anglophones et encore là ils se font chauffer dans plusieurs circonscriptions » a expliqué Gabriel Arsenault, politologue et professeur à l’École de Hautes études à l’université de Moncton. « À cause de Blaine Higgs, le parti conservateur aura zéro électeur, zéro candidat qui sera élu dans le nord et chez les francophones » selon Roger Ouellette, politologue et professeur à l’École de Hautes études à l’université de Moncton.

Pour les libéraux et leur nouvelle chef Susan Holt, ce sera de renverser la tendance dans le sud et les plus grandes villes « c’est d’aller chercher davantage de votes et faire élire des candidats surtout dans le sud de la province » a précisé Roger Ouellette. « Susan Holt n’a jamais occupé de poste comme ministre où ce n’est pas une figure connue avant de se lancer en politique » a mis en lumière Gabriel Arsenault.

Selon ces politologues, le bilan des quatre dernières années du gouvernement Higgs est mitigé et surtout marqué par la division et les controverses « Blaine Higgs est le moins populaire premier ministre dans les provinces au pays. On a beaucoup de critiques face à la gestion de cette province » a ajouté Roger Ouellette « Son bilan n’est ni catastrophique ni immaculé. Il a créé beaucoup de divisions à l’intérieur de son caucus, mais aussi avec les francophones, la communauté LGBTQ, les autochtones, mais on est forcé d’admettre qu’il a mis de l’ordre dans les finances publiques » a commenté quant à lui, Gabriel Arsenault.

Les derniers sondages indiquent qu’il y a encore beaucoup d’indécis. Les chefs de parti pourront profiter du débat de jeudi soir pour tenter de les convaincre.