Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

« Je Soigne Mon Avenir » : Une campagne pour valoriser les soins infirmiers

Publié le 18 octobre 2024 à 17:47, modifié le 18 octobre 2024 à 17:51

Par: Francis Gallant

La pénurie de main-d’œuvre est importante dans le domaine de la santé. Une campagne est lancée dans l’Est-du-Québec pour augmenter les inscriptions dans les programmes de soins infirmiers.

Les infirmières sont au cœur du système de santé. Différents Cégeps et l’UQAR ont décidé de s’unir avec la campagne « Je Soigne Mon avenir ». Le but : valoriser la profession et en faire la promotion. Une plate-forme web a notamment été mise en place, une nouvelle approche pour recruter de la relève.

«On a espoir d’avoir vraiment des étudiants qui s’inscrivent », débute Katy Pelletier, coordonnatrice aux ressources humaines au CISSS-du-Bas-Saint-Laurent.

« Il reste que les besoins augmentent aussi , la population vieillit », souligne Samuel Ouellet, enseignant en soins infirmiers, CÉGEP La Pocatière.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent compte 691 infirmières techniciennes, mais 166 postes sont non pourvus. Au KRTB, 53 postes sont affichés présentement.

« La main-d’œuvre dans les dernières années est relativement semblable d’une année à l’autre », selon, Katy Pelletier, coordonnatrice aux ressources humaines au CISSS-du-Bas-Saint-Laurent.

Si la situation est stable, il demeure souhaitable pour le réseau d’avoir d’obtenir du renfort. Au KRTB, les Cégeps de Rivière-du-Loup et de La Pocatière offrent le programme en soins infirmiers d’une durée de trois ans.  Les inscriptions étaient auparavant à la baisse, mais un plus grand engouement a été constaté l’an dernier dans les deux établissements.

« On a 60 étudiantes sur les 3 cohortes cette année, pour La Pocatière c’est une bonne moyenne », précise Samuel Ouellet, enseignant en soins infirmiers, CÉGEP La Pocatière.

« Soins infirmer c’était un défi que je me suis lancé, c’est ce que je voulais faire, je m’étais dit que je ne serais pas capable et je sus rendu en deuxième année et je suis très fière », lance Juliette Bérubé, étudiante en deuxième année, en soins infirmiers.

Dès la première session, les étudiants entrent en stage.

« Ça leur permet de voir le terrain d’entrée en contact avec les patients, ils voient des infirmières travailler sur les départements », explique l’enseignant, Samuel Ouellet.

« On a trois Labs de simulation, un pour chaque année.  On a des enseignants qui vont parler à la place et c’est comme si on était avec de vrais patients, on peut vraiment entendre leurs bruits en les auscultant. On a vraiment un suivi serré avec nos enseignants », ajoute Jade Bérubé,  étudiante en deuxième année, en soins infirmiers.

Un message est lancé à ceux qui se sentent interpellés par la profession.

« Je dirais aller y foncer, car des fois ça peut cacher des petits talents qu’on ne pensait pas qu’on avait », dit Juliette Bérubé.

« Ça prend un appel à aider les autres ,  à entrer en contact avec le monde dans le besoin,  de vouloir faire une différence », termine Samuel Ouellet, enseignant en soins infirmiers au CÉGEP de La Pocatière.

Les autres CÉGEPS de l’est du Québec participent à cette offensive pour accroitre le nombre d’infirmières.