Chats et chatons : les refuges d’animaux du nord-ouest débordent
Publié le 27 août 2024 à 15:56, modifié le 28 août 2024 à 10:25
Par: Mylene Thomas
De plus en plus de chats sont en attente d’adoption dans les refuges du nord-ouest du Nouveau-Brunswick, mais aussi ailleurs dans la province. Dans ce contexte, la SPCA lance une campagne pour promouvoir leur adoption, mais surtout leur stérilisation.
Les refuges d’animaux du nord-ouest sont à pleine capacité en raison notamment des portées de chatons non désirés « on en a eu 10, donc à 10, il faut qu’on ralentisse. Les gens disent oh! c’est le temps des chatons, ça va être trop mignon, ça part vite les chatons, mais là, présentement, on a plus de chatons qu’on a d’adultes » relate Kariane Lavoie-Bossé, directrice de la SPCA la Vallée à Grand-Sault. « Ça se remplit extrêmement vite, cette année j’ai eu comme 14-15 mamans avec une moyenne de 4,5 chatons chaque » explique Ginette Dumont, la coordonnatrice du Refuge Madawaska à Edmundston, dans le secteur Saint-Jacques. « Ils reçoivent des soins, de la nourriture, mais ça devrait être un temps très court » expose Lesley Rogers, directrice générale de la SPCA du Nouveau-Brunswick.
Leurs moyens sont toutefois limités pour les aider « on refuse tous les jours, juste hier j’en ai refusé trois » ajoute Kariane Lavoie-Bossé. «Il faut que les municipalités embarquent et donne un coup de main aux refuges locaux », poursuit Ginette Dumont.
La stérilisation aiderait à désengorger leurs refuges « si on peut en stériliser un grand nombre, on devrait pouvoir ralentir la cadence un peu » soutient la coordonnatrice du Refuge Madawaska.«Si on n’intervient pa,s ça va continuer, continuer » précise Nicole Jewett, présidente de l’association des médecins vétérinaires du Nouveau-Brunswick. «On met des cages dans les cages à chien, malheureusement un animal ça vient avec des frais, il faut être prêt pour ça » dit la directrice de la SPCA La Vallée. « Augmenter le niveau d’adoption, c’est pourquoi nous avons lancé notre programme pour des familles à faible revenu de faire la stérilisation » indique Lesley Rogers.
Le refuge du Madawaska fait donc stériliser ses chatons pour faciliter l’adoption « à l’âge de peut-être trois-quatre mois, ça nous a aidés à faire sortir certains chats» confie Ginette Dumont. « Dans les refuges, ils n’ont pas de problèmes de comportement, ils sont bien en santé » assure Nicole Jewett. « Sauver une vie, puis en même temps augmenter le niveau de joie dans votre famille » encourage la directrice de la SPCA NB.
Près de 1000 chats sont en attente d’adoption dans les refuges du Nouveau-Brunswick.