Les conclusions de la démarche sont claires. La modernisation du régime forestier est nécessaire pour répondre aux besoins des différents usagers de la forêt. De grands constats s’imposent pour que la forêt continue d’être un moteur économique régional, pour accélérer sa contribution à la décarbonation de notre économie et pour la rendre plus résiliente face aux changements climatiques.

Diverses recommandations ont été émises dans le rapport.

D’abord, il faut adapter l’aménagement forestier pour y inclure la notion de changements climatiques. Ensuite, il faut mieux prendre en compte les réalités régionales dans la planification forestière.

Aussi, repenser le réseau de chemins multiusages pour le rendre plus sécuritaire et augmenter la contribution de la forêt privée à l’approvisionnement de la filière forestière seraient deux autres solutions optimales.

Des pistes de solutions citoyennes sont aussi énumérées dans le rapport. Le travail d’analyse et de réflexion se poursuivra au cours des prochains mois pour définir les orientations concrètes à privilégier et les actions à entreprendre en vue d’assurer la pérennité de la forêt et d’améliorer la gestion de cette ressource essentielle. Des rencontres de rétroaction avec les communautés autochtones sont également prévues en juillet pour compléter la démarche.

« Le rapport de consultation vient confirmer la nécessité de moderniser l’actuel régime forestier québécois. Il est clair que des mesures doivent être prises pour assurer la résilience de nos écosystèmes forestiers et pour protéger la vitalité économique de nos communautés forestières. On va avoir besoin d’une gestion simplifiée, agile et adaptée aux régions, au bénéfice des générations actuelles et futures. La modernisation de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier est la meilleure avenue possible », explique  Maïté Blanchette Vézina.