Marathon de la Baie-des-Chaleurs: Un dépassement de soi pour plusieurs
Publié le 3 juin 2024 à 16:00, modifié le 3 juin 2024 à 16:01
Par: Jasmin Guillemette
C’est sous le soleil que s’est déroulé la 11e édition du marathon de la Baie-des-Chaleurs. Plus de 800 coureurs ont déferlé dans les rues de Carleton-sur-Mer et pour plusieurs c’était le Jour J d’un défi qui remonte à plusieurs mois.
Petits et grands, coureurs et marcheurs toutes les raisons étaient bonnes pour chausser les chaussures pour le marathon de la Baie-des-Chaleurs dimanche.
« C’est tellement un bel événement pour nous Bouge pour que ça Bouge dans notre mission de faire bouger petits et grands. On voit des adultes donner l’inspiration à leurs enfants. On voit des enfants aussi être la source d’inspiration pour leurs parents. C’est vraiment beau de voir toutes ces belles histoires pour qui, c’est nouveau l’activité physique dans leur vie, des gens pour qui ça fait longtemps qui bougent. C’est beau de voir ça », a indiqué le directeur de Bouge pour que ça bouge, Jean-François Plourde.
Plusieurs personnes vivant avec une limitation physique ou intellectuelle se sont aussi donné comme défi de prendre part à l’évènement.
« Ça fait un mois. On leur a dit, on va aller faire ce défi-là. On va montrer aux gens que même si on a un handicap, on peut participer à un événement comme ça, on peut bouger et être actif », a expliqué Christelle Parker de l’Association des personnes handicapées visuelles de la Gaspésie.
« On s’est donné le défi avec nos trois élèves en déficience. On a commencé en janvier à marcher, à faire des intervalles, courir/marcher. On est venu le faire en gymnase. On l’a fait aussi ici sur la promenade », a répondu Mylène Bourg, enseignante dans la classe Défi en déficience intellectuelle à l’école Antoine-Benard.
Samuel élève de l’école Antoine-Bernard, a pu compter sur les nombreux encouragements de ses proches.
« L’important que j’ai aimé ça, c’est que mes parents sont là, mes cousins, cousines sont là. Sinon, je n’aurais pas couru », confié avec fierté, Samuel.
Tout comme son collègue de classe, Éloi a quoi d’être fier puisqu’il a réalisé le 5km sans arrêter.
« Éloi, le dernier qui est arrivé, l’an passé, il l’a fait en poussette avec son père. Cette année, il a couru, marche, course, marche, course, mais il a réussi son 5km sans arrêter. On est vraiment fier de lui », a reconnu Mme Bourg.
L’événement aura certainement contribué à accrocher un sourire aux lèvres de ces personnes. L’expérience sera à refaire.
« Ils ont vraiment aimé ça. Ils sont fiers d’eux. Ça va être à refaire l’année prochaine », a avoué Mme Parker