C’est dans les environs de 12h45 que les pompiers de Sainte-Anne-des-Monts ont reçu un appel de la victime pour les aviser qu’il se trouvait dans une fâcheuse position.  Pour une raison nébuleuse, le skieur a fait une vilaine chute d’environ 300 pieds dans le secteur de la décharge du lac Côté.

À la suite de sa mésaventure, l’homme a perdu conscience un certain moment. Lorsqu’il a repris ses esprits, il a été en mesure d’appeler les services d’urgence.

En milieu d’après-midi, une demande d’assistance a été placée à la Sûreté du Québec.

Les policiers et pompiers en motoneiges et en raquettes ont dû se frayer un chemin dans la foret pour atteindre la victime.

Selon le directeur du Service incendie de Sainte-Anne-des-Monts, il s’agissait d’un endroit difficile d’accès et très escarpé. La victime aura patienté environ 10 heures entre son appel aux services d’urgence et sa prise en charge par les paramédics.

Peu après 21h, les Forces armées canadiennes sont arrivés à la ressource du sportif avec un hélicoptère Cormorant.

« Il a peut-être décidé de couper là pour dire je vais sauver du temps et ça va aller plus vite, je ne pourrais pas vous dire son état d’âme, mais ça n’a pas été plus vite ça a été une très mauvaise décision. Il n’y avait aucune trace là  et la seule trace c’était sa trace à lui. Il a traversé un lac en ski pour arriver au bout de la décharge est tombé », relate le chef pompier de Sainte-Anne-des-Monts.

Le deuxième sauvetage en deux semaines dans le parc de la Gaspésie…

Avalanche Québec tient à lancer un appel à la prudence, alors que les adeptes des grands espaces et de sensations fortes sont de plus en plus nombreux à se rendre dans le parc de la Gaspésie et dans la Réserve faunique des Chic-Chocs. Planifier, s’informer et s’équiper sont les trois mots à retenir pour passer un moment agréable en terrain montagneux.

« C’est de s’éduquer un minimum pour avoir une idée dans quoi on s’engage lorsqu’on s’aventure en terrain montagneux en hiver. Ensuite de ça, c’est d’avoir l’équipement de sauvetage mais aussi le DVA, le détecteur de victime d’avalanche. Donc, la pelle, la sonde. Si quelqu’un se fait prendre, on peut le recourir rapidement », mentionne le directeur de l’organisation, Dominic Boucher.

« Il faut vraiment se faire des itinéraires, de connaître les cartes. Il ne faut pas essayer de pousser ses limites et de ne pas être téméraire. Il faut aviser les  gens de nos déplacements », ajoute M.Dumont.

Ce sont en moyenne une trentaine de sauvetages qui sont réalisés chaque année dans ces secteurs.