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Une zone de répit pour les festivaliers qui ont trop consommé

Publié le 1 mars 2018 à 15:49, modifié le 1 mars 2018 à 15:58

Par: CIMTCHAU

Le Festif! de Baie-St-Paul innove une fois de plus cette année. L’organisation mettra en place une zone de répit lors de son événement pour prendre en charge les festivaliers qui auraient trop consommé d’alcool ou de drogues.

Malgré que des contrôles soient faits sur l’entrée de chaque site, l’organisation du Festif ! ne peut pas empêcher les festivaliers de consommer en dehors de ceux-ci. Elle mettra donc sur pied, dès sa prochaine édition, une zone de répit pour aider les personnes qui auraient abusé.

«Ça nous est arrivé des gens qui avait des mauvaises réactions à des drogues et leurs amis étaient ailleurs, donc la personne se ramasse seule, pas de famille sur place», se souvient le directeur général du Festif!, Clément Turgeon.

«On a quand même une idée de ce qui peut être consommé, c’est beaucoup d’amphétamines, l’alcool et le cannabis», remarque la responsable de Vision d’espoir et sobriété de Baie-Saint-Paul, Lucie D’Entremont.

Les festivaliers trop éméchés seront d’abord amenés tout près de la billetterie, puis évalués par des intervenants, qui décideront s’ils les dirigent vers l’hôpital ou plutôt vers le centre de répit qui sera situé dans les locaux de Vision d’espoir de sobriété de Baie-Saint-Paul.

«Ça va aider la personne à reprendre ses esprits, dans un endroit sécuritaire. Ça va être de 9 heures du soir à 9 heures du matin. Il va toujours y avoir deux intervenants sur place. Donc il y a un étage où c’est un milieu de vie, les gens peuvent prendre du café, il va y avoir de la nourriture. Et au sous-sol ça va être les lits», explique Lucie D’Entremont.

L’initiative cadrait aussi avec la légalisation du cannabis qui était prévue initialement pour le 1er juillet prochain, soit quelques jours avant l’événement.

«C’est repoussé. Pour nous, c’est une bonne chose parce que ça va nous permettre de voir les autres événements, peut-être en septembre, voir comment ils vont gérer ça. Il y a aussi tout le volet municipal. Donc quand ça va être légalisé il va y avoir des discussions avec la Ville pour voir eux c’est quoi leur réglementation là-dessus», envisage Clément Turgeon.

Le projet se chiffre à 5000 dollars.