En collaboration avec Hockey Québec et Bas-St-Laurent, 14 Sphinx ont pu se mettre dans la peau d’un arbitre le temps d’une formation.

«Avant de suivre le cours et acheter de l’équipement, car c’est quand même de l’argent, alors ils peuvent l’essayer, mettre le chandail et s’ils aiment ça, ils peuvent s’inscrire et suivre le cours pour l’année d’après. C’est une journée pour l’essayer. Jeudi, on a fait une formation théorique en classe pour leur apprendre les petites bases afin d’être prêt pour embarquer sur la glace et on les met dans l’action.»

Ça permet aux hockeyeurs de mieux comprendre le rôle des arbitres.

«Ça dépend des officiels, car il y en a qui vont appeler de mauvaises pénalités, mais ça fait partie du métier aussi et il faut respecter ça. Sinon, c’est vraiment un beau travail à faire. Après l’avoir essayé, tu découvres que c’est vraiment un beau métier, je crois que c’est une école de vie, on apprend beaucoup sur nous même, faut gérer la pression et les émotions des gens».

Les jeunes y découvrent une avenue intéressante pour la suite de leur parcours.

«Je ne pensais pas que ce serait autant plaisant que ça, je croyais aussi que ce serait plus difficile, mais j’ai bien aimé et je le recommande à tout le monde.»

Le but premier de cet événement est de recruter de futurs officiels : «L’intérêt est très bon, les jeunes sont à l’écoute, on a fait quelques exercices et les jeunes ont du potentiel. Certains se démarquent plus que d’autres, mais ça vient avec la confiance, car au début on est peut-être gêné de siffler et s’imposer, mais je crois qu’on peut avoir un bon niveau de rétention avec l’activité aujourd’hui.

Certains ont pris goût à porter le chandail zébré : «Si le hockey marche pas très bien, j’aimerais bien poursuivre dans cette voie-là, c’est vraiment plaisant.»