Mon topo Agent de sécurité : un emploi qui aide à rester dans le droit chemin
Publié le 12 avril 2023 à 17:18, modifié le 12 avril 2023 à 17:18
Par: CIMTCHAU
À l’approche de la saison estivale, plusieurs quitteront les bancs d’école pour travailler. Une femme native de Pohénégamook, qui est agente de sécurité, interpelle les adolescents, notamment ceux en Centre jeunesse. Elle estime que ce travail peut les aider à rester dans le droit chemin.
Après avoir été hébergée en centre jeunesse, Audrey Sirois a voulu mettre les chances de son bord pour rester du bon côté. Et pour y arriver, elle a commencé à travailler comme agente de sécurité.
« Ça m’a aidé beaucoup. Je trouve que c’est une bonne alternative pour s’enligner droit dans la vie, soit comme job étudiante soit comme carrière. »
Elle estime que cet emploi lui a fourni l’encadrement dont elle avait besoin.
« On est quand même surveillé énormément pour les antécédents. »
Elle veut maintenant redonner au suivant et encourager les jeunes à suivre ces traces.
« Ça prend zéro formation pour le permis temporaire, ça prend juste pas de dossier criminel et 18 ans »
Audrey considère que ce travail permet de remettre certaines choses en perspective.
« Depuis que je suis sortie, je suis agent et je comprends mieux les interventions, je comprends mieux les réactions, l’autorité. Mais là, maintenant que je suis agent, je comprends vraiment mieux, » dit Audrey Sirois.
«Pour ceux qui ont des problèmes avec l’autorité et bien quand tu es agent tu vois l’autre côté de la médaille et ça aide beaucoup,» remarque la jeune femme.
Selon elle, il y a plusieurs avantages dont une sécurité d’emploi et des horaires flexibles. Et en bonus, elle peut assister gratuitement à des spectacles.
« Au lieu de payer pour aller aux festivals moi je suis payée pour y être. C’est une belle expérience!, » s’exclame-t-elle.
Et c’est aussi une expérience qui peut parfois mettre à l’épreuve la patience de certains.
« La patience ont en a besoin dans tous les événements: dans les festivals, les hôpitaux dans les pharmacies pour le COVID des choses comme ça. »
Selon la dame, les femmes ont su faire leur place dans ce domaine.
« C’est vraiment 50-50; sinon on a plus de femmes que d’hommes. Ça en prend partout des femmes: ça en prend pour les fouilles, pour tous les événements, » fait remarquer Audrey Sirois.
Après bientôt presque dix ans dans le domaine, Audrey Sirois ne regrette toujours pas son choix. Elle supervise maintenant des équipes et ne compte pas prendre sa retraite de sitôt.
