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Le cinéaste Phil Comeau dévoile les secrets de l’Ordre de Jacques-Cartier

Publié le 9 décembre 2022 à 18:22, modifié le 9 décembre 2022 à 17:10

Par: Michel Roussel

Le cinéaste acadien Phil Comeau est de retour sur grand écran avec un documentaire aussi percutant que nécessaire: L’Ordre secret.

Par ce long-métrage, le réalisateur prouve, une fois de plus, que ce genre cinématographique fait œuvre utile puisqu’il relate, avec intelligence, sensibilité et objectivité, l’histoire, mais aussi les réalisations de l’Ordre de Jacques-Cartier : une organisation secrète, fondée en 1926, et qui, pendant près de 40 ans, a infiltré l’appareil de l’État, le secteur privé, les associations et les médias afin de défendre les intérêts des Canadiens français.

Par le biais de reconstitutions d’époque et d’entrevues avec d’anciens membres de l’organisation qui se confient pour la première fois, il parvient à brosser un tableau bouleversant des luttes sociales et politiques des minorités francophones du Canada au 20e  siècle. « J’ai voulu rappeler aux gens que les acquis qu’on a réussi à gagner dans ces années-là, dans les années 60 etc., que ce n’est jamais garanti; qu’on peut les perdre si on n’est pas vigilants. Et c’est ça que je voulais montrer aux gens, que ce sont nos pères, nos grands-pères, nos oncles, nos cousins, nos voisins qui ont fait partie de l’Ordre de Jacques-Cartier, que c’étaient des gens comme nous, ce sont des gens qui ont vraiment cru à l’importance de défendre nos droits et ils ont réussi » explique l’idéateur de cette quête.

Et les réactions des cinéphiles sont extrêmement positives jusqu’à présent; même que le film s’est vu décerner le prix Coup de cœur du public ainsi que la Mention spéciale La Vague lors du dernier Festival international du cinéma francophone en Acadie. D’ailleurs, pour une deuxième semaine consécutive, le documentaire est présenté au Cinéplex de Dieppe en plus de faire son entrée, aujourd’hui, dans 6 cinémas de l’Atlantique.

« À partir de ce soir, on a la première à Caraquet. Il y a à Tracadie, à Campbellton et à Edmundston. Donc ce sont d’autres salles qui vont projeter le film et on souhaite que ça ait le même succès dans le Nord du Nouveau-Brunswick que celui qu’on a présentement dans le Sud » ajoute celui qui dévoilera sous peu une autre réalisation. D’ici là, si vous souhaitez échanger avec le cinéaste et certains de ses collaborateurs, sachez qu’ils seront présents, ce soir et demain, au Cinéma du Centre de Caraquet pour un entretien après la projection.