Maintenir les diverses activités de glisse, de marche et de motoneige sur la portion enneigée de la rue de la Montagne du Mont Saint-Joseph sera difficile. Voilà ce qui ressort de la consultation publique tenue à Carleton-sur-Mer.

« C’est clair que le statu quo n’est plus possible. On ne peut pas continuer comme on faisait avant sur la montagne. On va avoir des défis à travailler  avec la population. Les gens nous ont dit qu’ils tiennent à la montagne, qu’ils veulent qu’on la développe, nous aussi, on a le souhait de développer la montagne. Maintenant, il va falloir choisir qu’est-ce qu’on fait parce qu’on ne pourra pas avoir 4 corridors pour les 4 activités qui se font présentement », estime le maire de la ville, Mathieu Lapointe.

Les activités de glisse et de motoneige (à l’exception des motoneigistes propriétaires de terrain sur le Mont Saint-Joseph)  ont été interdites par la municipalité en janvier dernier sur un avis de leur assureur. Le directeur général et greffier de la municipalité nous explique les enjeux: «Les activités qu’on a sur la montagne comme la glisse, comme la glissade en toboggan, il y a des guides pour aménager des sites pour répondre à des normes en terme de sécurité au niveau de l’aménagement. Donc, effectivement, l’assureur nous a dit : si vous voulez faire des activités vous devez respecter en très grande partie les paramètres qui sont dans ces différents guides-là.»

Une trentaine de personnes étaient présentes à la consultation publique. Des élus et employés municipaux et des amateurs de la montagne. La plupart affichaient un bel optimisme.

« Il faut absolument user de notre intelligence pour trouver les structures pour profiter de ce potentiel-là. (…) Dans 10 ans, j’espère être encore là, on va dire on s’est inquiétés pour peu de chose », croit Louis Bujold, citoyen de Carleton-sur-Mer et amoureux de la montagne.

Un comité a été formé pour poursuivre la réflexion et faire des propositions à la Ville.  Valérie Saint-Laurent-Lemerle est une citoyenne qui s’est jointe au comité : « Il y a beaucoup  de contraintes.  Effectivement, il n’y a pas de solution qui semble simple. (…) On va en trouver, possiblement pas pour tous, par contre, je pense. »

Une chose est sûre, la voie publique qui relève de la municipalité ne pourra plus être utilisée tel un terrain de jeu comme avant. Est-ce que certaines activités devront être interdites ou déplacer vers un autre site ou vers d’autres sentiers de la montagne? La Ville attend les solutions du comité pour ce printemps et reviendra ensuite vers la population.