Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Votre poutine pourrait coûter plus cher

Publié le 12 juillet 2021 à 16:01, modifié le 12 juillet 2021 à 16:15

Par: Patrick Giguère

Votre prochaine sortie au casse-croûte pourrait bien vous coûter plus cher. L’augmentation des coûts de nombreux aliments force les établissements à ajuster leur prix, notamment pour les poutines et les repas qui contiennent du homard.

La poutine, ce plat typiquement québécois, n’échappe pas à l’inflation. Inévitablement, la hausse des prix des aliments se reflète sur la facture des consommateurs.

«C’est des montagnes russes au niveau des prix, mais nous autres on va essayer de maintenir ça au minimum», fait remarquer le propriétaire de la cantine Mam’Zelle Maria , Olivier Guité.

« Chez nous, on peut s’attendre à une hausse de deux à trois pourcent», indique le gérant de la cantine le Héron, Patrick Poirier.

Huile, patates et fromage coûtent de plus en plus cher.

« Sur notre huile, c’est sûr qu’on a eu une hausse sur le 16 litres de 14$. On en passe quand même minimum quatre par semaine. Les patates, on a eu une hausse de 1,50$ au lieu de 1$ normalement qu’on a chaque année», mentionne la gérante du casse-croûte chez Rosa, Rosa Robinson.

L’explosion du prix de la caisse de bacon et du homard se fera aussi sentir dans l’assiette du client.

« Pour un club au homard qu’on peut détailler 22,50$, il va y avoir une hausse de 4,20$. Même chose pour la guédille qui a la même portion que le club au homard », souligne monsieur Guité.

« Habituellement, le bacon on va tourner aux alentours de 26$ en début de saison. On va monter jusqu’à 58$ en pleine saison », déplore monsieur Poirier.

Le prix de l’huile cotée à la bourse, l’offre et la demande et les hausses salariales expliquent ces augmentations de prix.

« On voyage moins parce qu’on ne peut pas, alors on se défoule dans les restos. On se défoule au Québec, ça fait du bien à l’économie du Québec. Par contre, on en subit les contres coups» , croit Olivier Guité, le nouveau propriétaire de la cantine Mam’Zelle Maria, qui ne lâche pas la patate.

« Ce sont des hausses qu’on voit à tous les ans à la même période. Avec l’habitude, on fait nos menus en début de saison, on calcule nos moyennes et ça nous donne le ratio d’augmentation », affirme monsieur Poirier.

Alors que certains restaurants ont pris la décision de ne pas refiler la facture aux clients, ils espèrent au moins un retour à des prix plus abordables avant la fin de la présente saison.