Un dossier d’envergure qui nécessite énormément de recherche puisque l’équipe de ce périodique travaille, depuis déjà quelques semaines, sur un reportage consacré aux gares et aux histoires qui s’y rattachent! Et le train est déjà en marche, car on s’affaire, depuis le retour des Fêtes, à développer un maximum d’angles d’approche afin de faire une représentation juste de ce type d’établissement et de son importance au 20e siècle.

« Hé bien en fait, ça faisait longtemps qu’on voulait traiter du sujet. On avait parlé un petit peu des trains dans le passé, mais là on voulait vraiment s’attarder aux bâtiments. On l’oublie parfois, mais c’étaient vraiment des lieux vraiment d’animation, c’était le cœur du village, le transport des marchandises, la poste, les passagers, tout passait par la gare donc ça été vraiment important pour le développement de la Gaspésie » explique la rédactrice en chef, Marie-Josée Lemaire-Caplette.

Non seulement les gares ont joué un rôle déterminant sur le plan de la croissance territoriale, mais aussi sur le plan humain puisqu’à l’époque plusieurs optaient pour ce type de transport. Et c’est également cet aspect de la mémoire collective que la rédaction souhaite partager et faire découvrir à son lectorat.

« On regroupe à la fois des histoires plus formelles, c’est-à-dire l’histoire d’un bâtiment, son architecture, mais aussi l’histoire orale; donc la vie près d’un gare, les chefs de gare, les retrouvailles, les départs; donc toutes les histoires qui peuvent être liées autour de ces bâtiments-là » précise la responsable de la revue.

Les personnes intéressées par cet appel de collaboration,sont donc invitées à manifester leur intérêt avant le 1er avril. Par ailleurs, sachez qu’il est possible de rencontrer le personnel du Musée de la Gaspésie, qui chapeaute la publication, pour participer au projet et pour y découvrir deux des productions actuellement en montre à l’intérieur de la maison d’exposition.

« On a une magnifique exposition sur Léo Lapierre; donc c’est un artiste en art populaire. Sinon, il y a la nouvelle exposition permanente du Musée. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore vue, ça vaut vraiment le détour » conclue Marie-Josée Lemaire-Caplette.