Le juge Denis Paradis a cependant imposé de sévères conditions à l’individu de 29 ans.

Le père de famille devra respecter un couvre-feu, se rapporter une fois par semaine au poste de police de Pabos, ne pas consommer de drogue ou d’alcool et ne pas entrer en contact ou se trouver en présence du plaignant, entre autres.

Le couvreur s’est engagé à une caution de 2 500 $ sans dépôt. Des membres de son entourage se sont aussi portés garants.

Le ministère public s’objectait à sa remise en liberté pour des fins de protection du public et pour ne pas miner la crédibilité de l’administration de la justice.

Racette fait face à des accusations d’introduction par effraction, de voies de fait causant des lésions, de méfait, d’extorsion et de port de déguisement.

Puisque l’enquête policière n’est pas terminée, des ordonnances de non-publication nous empêchent de relater les propos tenus lors de l’audience sur remise en liberté ainsi que sur les événements.

Jonathan Racette reviendra au palais de justice de Percé le 22 janvier prochain.

Son présumé complice dans cette affaire, Michael Bourque, 28 ans, court toujours.