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Violence extrême sur une femme : Daniel Légère de retour en cour

Publié le 15 janvier 2020 à 12:32, modifié le 15 janvier 2020 à 14:04

Par: CIMTCHAU

L’un des procès les plus suivis à Edmundston en 2019 devait franchir une de ses dernières étapes ce mercredi au Palais de justice. C’était les représentations sur sentence dans le dossier de Daniel Légère, accusé d’avoir fait vivre un cauchemar à une dame entre 2008 et 2010.

Cette étape  où les deux parties tentent de s’entendre sur une peine à suggérer au juge ne s’est pas déroulée comme prévu.  Légère a refusé de reconnaître ses antécédents judiciaires ce matin. Il a dit avoir déjà payé sa dette et que ça ne devrait pas être pris en considération dans l’imposition de sa peine. La Couronne, qui ne s’est pas opposée, a toutefois demandé un certificat de condamnations antérieures afin que le magistrat Zoël Dionne ait le portrait global de l’accusé. L’homme n’a pas non plus collaboré avec son agent de probation puisque ce dernier a été dans l’impossibilité de produire un rapport présentenciel.

La victime écrit une lettre au juge

Le procureur de la Couronne a lu quelques passages ce matin d’une lettre que la victime a écrite au juge avant la prise de décision de la peine. La dame soutient avoir été brisée par cette histoire, elle qui doit prendre des médicaments pour l’aider à dormir. La victime a aussi mentionné qu’elle fait souvent des cauchemars et qu’elle regarde toujours derrière pour voir qui la suit. « Les cicatrices que j’ai sur mon corps me rappellent toujours l’enfer que j’ai vécu. »

Le procureur a énuméré les 11 épisodes de voies de fait et 3 agressions sexuelles dont elle a été victime. Daniel Légère, 59 ans, avait été déclaré coupable par un jury à deux chefs d’accusation d’agression sexuelle et voies de fait en décembre dernier.  Son dossier reprendra le 25 février et il pourrait écoper d’une peine allant jusqu’à 10 ans de prison.