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Violence conjugale et familiale : 13 chefs d’accusation contre un homme d’Edmundston

Publié le 12 février 2024 à 16:03, modifié le 13 février 2024 à 11:37

Par: Mylene Thomas

Un cas présumé de violence familiale à Edmundston donne froid dans le dos. Un homme de 34 ans fait face à 13 chefs d’accusation pour avoir commis des actes violents envers son ex-conjointe et deux jeunes enfants.  La Cour provinciale a refusé ce matin sa remise en liberté.

La Force policière d’Edmundston arrêté le suspect de 34 ans la semaine dernière, le 7 février. Il aurait fait vivre l’enfer à sa compagne et à deux enfants en bas âge qui vivaient sous le même toit. Il aurait commis sur eux plusieurs voies de fait avec des lésions corporelles, en utilisant un couteau, des ciseaux ou encore des cigarettes. Il les aurait menacés de mort, étranglés. Les faits reprochés se seraient déroulés pendant plusieurs mois, entre septembre 2022 et le moment de son arrestation. « On parle d’une série de 13 accusations tous par criminel qui a été déposé devant le tribunal des accusations de violences dans le contexte domestique et aussi envers des enfants donc certainement des accusations très graves » a expliqué Alexandre Levasseur, l’avocat de la Couronne du Nouveau-Brunswick.

Lors de sa comparution ce lundi, l’avocat de la défense a réclamé la remise en liberté de l’accusé, avec le port d’un bracelet géo localisateur mais en fin d’audience, la juge a ordonné sa détention jusqu’au procès. « On est très satisfait de la décision qui a été rendue ce matin,  on peut définitivement voir que la décision du tribunal de ne pas libérer l’accusé souligne l’importance, la gravité des actes de violence dans le contexte domestique » déclare l’avocat de la Couronne.

Une ordonnance de non-publication a été émise, pour protéger l’identité des présumées victimes. Étant donné leur lien avec l’accusé, il nous est impossible de divulguer son nom. L’homme était déjà en probation au moment des allégations. Il est également accusé de voie de fait sur un policier : il aurait résisté à son arrestation, et se serait même battu avec les agents. « Quand une personne est accusée de violences domestiques et a des antécédents de violences domestiques, le fardeau au niveau de l’audience de libération sous caution est changé donc ce n’est pas à nous les procureurs de convaincre le tribunal que la personne doit être libérée avant procès, mais bien la personne à convaincre le tribunal du bienfondé de la libération avant le procès » a témoigné Alexandre Levasseur.

L’accusé sera de retour en cours le 6 mars pour la suite des procédures.