Un débat sur la censure retient actuellement l’attention au Québec. Des cégépiens s’opposent par exemple à la lecture d’œuvres féministes ou de romans sur les pensionnats autochtones. Par cette motion, la Ville reconnaît la nécessité de ne pas céder à la pression de censure. Elle tenait aussi à appuyer le personnel des bibliothèques publiques dans le choix des œuvres composant leurs collections.

« Je n’ai pas entendu de commentaire à l’effet qu’on avait vu des problématiques X ou Y dans notre bibliothèque, mais on trouvait important de faire cette résolution parce que c’est pas juste ici que ça pourrait se vivre. Ça se vit déjà ailleurs. Présentement, on est peut-être à l’abri, mais rien ne nous garantit l’avenir », affirme le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille.