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Vétérinaire : fermeture de la clinique de Saint-Omer

Publié le 4 mars 2024 à 15:02, modifié le 4 mars 2024 à 15:02

Par: Félix Côté

La clinique vétérinaire de Saint-Omer cessera ses activités dans les prochains mois. La Dr Nicole Lépine, qui soigne les animaux depuis près de 30 ans, prévoit quitter la pratique dans un an, pour poursuivre une autre mission, à l’étranger cette fois.

Le Dr Nicole Lépine a vendu son entreprise le 1er janvier. Il s’agit d’une décision émotive pour elle qui a consacré sa vie à soigner les animaux tant au Québec qu’au Nouveau-Brunswick.

« J’ai donné beaucoup de temps, pendant toutes ces années j’ai fait beaucoup de gardes. Autant aux éleveurs de vaches et de chevaux, chiens, chats. Là il est temps pour moi de faire des activités avec mes enfants, voyager », explique la vétérinaire Nicole Lépine.

Tous les clients seront maintenus mais les rendez-vous auront maintenant lieu exclusivement à la clinique d’Atholville. Les propriétaires n’auront d’autre choix que de traverser la frontière puisque la clinique vétérinaire la plus proche est celle de New Richmond, et elle affiche complet.

« Les gens ne réalisent pas combien de temps ça peut demander d’avoir un service d’urgence. Donc c’est facile de dire qu’on devrait laisser ça ouvert. Moi je peux comprendre qu’elle ferme Saint-Omer », lance la vétérianire.

La vente de l’entreprise était inévitable pour le Dr Lépine qui voit la retraite arrivée prochainement. C’est une employée de longue date qui a pris la relève et qui compte maintenir les mêmes pratiques et la même approche que Dr Lépine.

« Les cliniques vétérinaires au Québec aujourd’hui sont vendues à des regroupements. Je pense que jet eu peur de la charte de prix, et le cahier de charge qui vient avec. Je voulais que les soins vétérinaires restent accessibles aux gens des régions », mentionne Nicole Lépine.

Dans un an, Nicole Lépine prévoit pratiquer sa passion outremer via des voyages humanitaires. Elle espère mettre à profit ses connaissances et son expérience pour faire une différence ailleurs dans le monde.

« En Tanzanie, les gens meurent encore de la rage. Je suis allé au Belize au mois de février, on a opéré 260 chiens et là ils m’ont demandé d’y retourner donc je prends mes vacances pour aller faire de l’aide humanitaire », ajoute-t-elle.

Lorsque sa retraite sera entamée, le docteur Lépine prévoit quand même faire du remplacement dans les différentes cliniques vétérinaires de la région, et dans trois jours elle part pour un nouveau voyage humanitaire.