« Souvent on reçoit des choses qui n’ont jamais été portées dans le linge. Y’a encore des étiquettes après ça, alors tu te dis ehhh c’est vrai qu’on consomme énormément! », s’exclame-t-il.

Sa friperie, qui recevait déjà des quantités monstres de vêtements, a été encore plus sollicitée depuis le début de la pandémie.

« J’ai été obligé d’arrêter même de ramasser du linge parce qu’il en rentait trop, on ne fournissait pas. Tsé, yen rentrait plus qu’on en vend, c’est toujours ça, mais y’en rentrait deux fois et trois fois. »

Il tient à rappeler que les magasins communautaires, c’est pour tout le monde. Tous peuvent y magasiner, tous peuvent encourager l’économie circulaire. C’est non seulement bon pour le portefeuille, mais aussi pour la santé de la planète.

En plus d’être bénéfiques pour l’environnement, ces établissements sont aussi synonymes d’entraide. Mario répond toujours présent pour ceux qui sont plus démunis.

« Il n’avait pas d’argent pour s’acheter d’autre linge. Alors il est venu me voir, il m’a dit écoute Mario, peux-tu faire de quoi pour moi? … Pas de trouble, ça va me faire plaisir de t’aider. Je lui ai dit prend toi un sac et rempli le, prend ce que tu as de besoin. »

« On ne sait jamais un jour si on n’aura pas besoin de ça. Pis la journée que t’en as besoin, t’es content qu’il y aille un organisme comme le Centre d’entraide Maskoutain. »

Même, une employée nous a avoué que ces services l’ont aidée alors qu’elle était dans une phase noire de sa vie.

« Sans rentrer dans les détails, ça m’a sauvé la vie. »

« J’aide les autres en même temps. Et même moi je m’aide parce que je m’habille ici, j’habille mes enfants ici, j’habille toute ma famille ici », de nous confier Geneviève Fortin, bénévole au centre d’aide Maskoutain

Bref, on dit souvent que notre plus grand pouvoir, c’est notre pouvoir d’achat. Choisissons à qui va profiter notre argent!