Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

VERT DEMAIN | Laver les embarcations nautiques pour la santé du lac Pohénégamook

Publié le 21 juillet 2021 à 17:45, modifié le 21 juillet 2021 à 17:45

Par: CIMTCHAU

Le myriophylle à épis préoccupe de plus en plus au Bas-Saint-Laurent. Les efforts se multiplient pour éviter que lac Pohénégamook soit infecté par cette plante envahissante.

Surnommée la plante « Zombie », elle se propage souvent d’un lac à l’autre parce que les plaisanciers ne nettoient pas leur bateau avant de le mettre à l’eau. S’ils ont précédemment navigué sur un plan d’eau contaminé, il suffit qu’un petit bout d’algue soit resté accroché à leur embarcation… pour qu’elle prolifère de façon exponentielle. De là l’importance des installations de lavage pour les embarcations nautiques.

« C’est opérationnel, on invite les gens à laver leurs embarcations, laver les remorques. C’est gratuit! Les gens sont bienvenus », insiste Denis Ouellet, Conseiller municipal à Pohénégamook et responsable du dossier environnement.

Des mesures qui sont très importantes pour l’avenir du lac. Toutefois, pour qu’elles aient un véritable impact, il faut que tout le monde participe.

« Quand les gens viennent visiter le coin, de pas oublier de laver leurs embarcations, parce qu’on ne veut pas avoir d’espèce aquatique envahissante. Puis, bien sûr, faire comme si… de faire attention au milieu même si ce n’est pas leur milieu à eux pour toute la vie », ajoute Myriam Lafrance, présidente du comité citoyen Pohénégamook Vert l’avenir.

Et, au final, c’est l’habitat marin entier du lac qui souffrirait de l’invasion d’une telle plante.

« Ça peut avoir des incidences sur la pêche, parce que les poissons n’ont plus… leur milieu de vie change. Et ils peuvent décider de changer d’endroit », explique Myriam Lafrance.

« Faut vraiment éviter l’invasion de ces espèces envahissantes, parce que ça dégrade considérablement le milieu aquatique. Et tout le monde va y perdre, les plaisanciers, les riverains… Faut vraiment éviter ça », de conclure M. Ouellet.