Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie, l’élaboration d’une telle bâtisse s’appuie sur une vision à long terme.

Claire Sirois, directrice de Créneau écoconstruction, explique : « On va penser à toute l’analyse du cycle de vie du bâtiment, c’est-à-dire l’énergie que ça va prendre pour produire les matériaux, l’impact que l’on va avoir lors de la construction et de l’utilisation du bâtiment. Qu’est-ce que l’on va faire, comment on va gérer les matériaux en fin de vie. Un jour ou l’autre, il faut les remplacer. »

Orientation de la maison par rapport au soleil, provenance des matériaux ou encore fenestration optimale : tout est pensé en fonction de l’intégration du bâtiment à son milieu naturel.

Cette démarche est bien importante, selon l’architecte Fabien Nadeau« Les bâtiments ont un impact très grand sur le contexte du réchauffement climatique. C’est même 40 %, je pense, des énergies fossiles qui s’en vont dans l’industrie du bâtiment, tous les matériaux de construction, le béton, le chauffage. En faisant attention à ces critères, on fait quelque chose pour l’environnement. »

Tendance 2019

Si les maisons de ce type étaient moins nombreuses il y a quelques dizaines d’années, la tendance est maintenant à la hausse. – CLIP –

« Si on regarde l’activité de construction d’une façon générale non seulement à l’échelle de la province, du Canada et de l’Amérique du Nord, on remarque que la proportion de bâtiments plus écologiques occupe une place de plus en plus importante dans l’activité traditionnelle. », conclut Mme Sirois.