Verger de pomme : une approche communautaire au profit de la population
Publié le 28 septembre 2023 à 16:12, modifié le 28 septembre 2023 à 16:17
Par: CIMTCHAU
Le verger Pomme en fête a été fermé en 2020 après le décès du propriétaire. Vu le manque de relève, la Société de développement Pointe-à-la-Croix a décidé d’y expérimenter un projet pilote de verger communautaire.
« L’idée dans le fond c’est de rentabiliser le verger en termes d’économie. Mais principalement de nourrir les gens dans la région. » dit Charles Guérette, responsable de la gestion du verger pour la Société de développement Pointe-à-la-Croix.
De plus en plus, la population participe à la vitalité du verger communautaire autant pour les travaux quotidiens d’entretien et de cueillette, que pour la transformation.
« Depuis le début, je pense qu’on a eu environ 300 – 400 familles qui sont passés depuis le début de la saison, 140 à la fin de semaine dernière et on espère une meilleure fin de semaine encore. » dénombre Édouard Mongeau, coordonnateur au verger Pomme en fête.
« Ils y en a qui viennent vraiment pour le plaisir de venir, d’autres pour le produit qu’ils peuvent rapporter par après. » dit Charles Guérette.
Le verger opérait auparavant avec des intrants chimiques. Mais depuis la reprise par la société de développement, les habitudes ont changé. Officiellement reconnu comme une entreprise biologique, les pommes sont au rendez-vous avec une belle qualité et un visuel meilleur que les premières années en culture biologique.
« On voulait quand même un respect de l’environnement pour s’assurer qu’on a une culture qui n’est pas nocive pour la population. Qu’il y ait un développement durable. » souligne Charles Guérette.
« On commence à récolter des pommes à la mi-août, ça fait quand on a des variétés quand même très hâtives. On part de la Bela vista par exemple au début de la saison, puis les pommes jaunes aussi. Puis ça finit jusque tard avec des pommes de plus sucrées. » explique Édouard Mongeau.
À long terme, les gestionnaires veulent transformer le verger en parc ouvert aux activités familiales et offrir des formations.
« On est là pour essayer d’aider les gens à s’autosuffire en alimentation, avec une certaine éducation, un angle de socialisation, on est vraiment dans une vision de développement communautaire qui regroupe les gens. » annonce Charles Guérette.