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Vente de bâtiments religieux : Églises désacralisées et vente d’objets à venir

Publié le 5 septembre 2024 à 17:05, modifié le 5 septembre 2024 à 17:28

Par: Francis Gallant

La vente de 3 bâtiments religieux à Rivière-du-Loup se concrétise. La Fabrique a dévoilé quelles seront les prochaines étapes. Les églises de Saint-Ludger et de Saint-François-Xavier ne seront plus bientôt des lieux de culte.

« On dit qu’à l’église normalement, on entend les cloches trois fois. À notre baptême, à notre mariage et à notre mort. Il n’y aura donc pas de service à Saint-François », débute une paroissienne.

C’est la gorge nouée, que des fidèles devront tourner la page. Ces lieux de culte rappellent des souvenirs heureux.

« Ma fille est venue au monde à Saint-François, j’ai été baptisé l’à, je suis marié l’a », se rappelle cette même paroissienne.

« C’était le lieu où l’on célébrait les passages de la vie », ajoute Labbé Régis Pellerin.

La Fabrique passe à une vitesse supérieure. Des objets à l’intérieur des deux églises seront donnés ou vendus…c’est le cas notamment de l’orgue de l’église de Saint-Ludger où une dernière messe sera célébrée.

« Pour revenir regarder encore ce lieu-là une dernière fois et pour peut-être avoir la chance de recueillir quelques objets. Dans un but tout simplement symbolique de ramener quelque chose », dit Labbé Régis Pellerin.

Certaines reliques seront aussi rapatriées vers d’autres lieux de culte…

« Les saints Patrons de l’église, on va aussi rapporter les pierres d’hôtel. Chaque hôtel a une pierre ou il y a des reliques des Saints. On va fermer la lampe du sanctuaire », précise Labbé Régis Pellerin.

L’Abbé Régis Pellerin procèdera ensuite à la désacralisation des deux bâtiments, les 15 et 28 septembre.

« À travers un rituel, que l’on fait à l’église et de dire que cette église-là devient maintenant profane. Ça veut dire aussi qu’on prend en note tout ce qui a été vécu », explique, Labbé Régis Pellerin.

Une cérémonie qui risque d’être émotive pour les paroissiens.

« Ça fait 67 ans que je suis ici. Ça me fait de quoi de perdre notre église. Il y a peut-être quelque chose qu’on va vouloir garder en souvenir », confie une paroissienne de Saint-Ludger.

D’autres sont plutôt indifférents, mais compatissent…

« Moi ça ne me fait pas grand-chose, remarque bien.»

« Je souhaite le mieux possible à tout le monde», selon ces deux citoyens.

La Fabrique souhaite avant tout garder une vocation qui valorisera le caractère patrimonial des lieux. On connaitra sous peu l’identité du promoteur.